L'histoire :
Walter, le red raven II, est intervenu au moment où Andy était en mauvaise posture. Il arrête les balles avec son cercueil en métal puis en sort des crucifix au bout aiguisé qu’il lance sur leurs adversaires. Face à deux red raven et vu qu’aucun avis de jugement n’a été émis contre eux, Calogero, le chef des mafieux, décide d’en rester là pour cette fois. Walter apprend à Andy qu’il surveillait Calogero et que cet homme important de la famille Caccini est également mêlé aux Sccaggs. Les deux corbeaux doivent maintenant rentrer à leur QG pour faire un rapport et le chemin les fait passer par la ville de Castor Arte, une ville délabrée qui a été le champ de bataille de l’affrontement entre les familles Sccaggs et Caccini il y a plusieurs années. C’est également la ville natale de Walter et ils y croisent une de ses connaissances, l’ancien mafioso Riccardo, qui s’occupe maintenant des orphelins de la ville. Andy découvre quant à lui que les enfants récupèrent des armes Sccaggs cassées dans les ruines car un certain Berlini leur donne de l’argent en échange. Rapidement, Andy et Walter découvrent que Berlini et Riccardo sont liés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le premier tome laissait à penser que le héros serait peut-être plus ou moins épaulé par la jeune fille de la mafia honnête qu’il avait rencontrée et revue à plusieurs reprises, ce second volet prend finalement une toute autre direction. On y découvre à la place un autre personnage secondaire en la personne de Walter, le red raven numéro 2 qui va dès lors faire équipe avec Andy du début à la fin de ce tome. Sur le chemin de leur retour à leur QG, les deux bourreaux sont confrontés à une affaire qui est encore une fois un ramassis de stéréotypes. Puis, le mangaka ramène enfin ses personnages à leur QG et nous fait comprendre avec des gros sabots à quel point ils sont seuls et traumatisés mais qu’ils ont un endroit où rentrer, etc. La seconde partie du volume est heureusement un peu plus intéressante et présente l’affrontement entre une famille mafieuse surarmée en sccaggs et l’une des 5 plus grandes mafias du pays, les Caccini, le tout avec les deux red raven au milieu du conflit. Le récit est alors un peu plus prenant mais les nouveaux protagonistes de la famille Caccini sont malheureusement eux aussi des stéréotypes, et les rebondissements ne sont pas tellement plus inspirés que le reste. Pour parachever le tout, un ou deux dialogues ne sont pas des plus cohérents, et les graphismes ne font pas non plus grand-chose pour relever le niveau. Les décors sont toujours aussi minimalistes et sans personnalité, ce qui donne des planches bien souvent assez vides. De la même manière, le reste n’est pas transcendant et, en dehors de quelques cases ou quelques planches un cran au-dessus des autres, il n’y a rien de tellement notable. Cerise sur le gâteau, le design de la couverture n’est pas tout à fait raccord avec celle du premier opus, ce qui choque le regard lorsqu’on met les deux tomes côte à côte. En résumé, que ce soit le scénario ou les dessins, cette suite confirme que le titre n’a pas grand intérêt et plaira principalement aux lecteurs les plus néophytes, mais il y a peu de chances que les autres y trouvent leur compte.