parution 04 février 2011  éditeur Kana  collection Shonen Kana
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Fantastique - Etrange / Shônen

Saint Seiya – Deluxe, T1

Après une enfance dédiée à l’art du combat, Seiya revient au Japon doté de l’armure de Pégase. Là, il devra affronter d’autres chevaliers pour pouvoir retrouver sa sœur disparue. Une réédition de qualité pour une série culte à défaut d’être parfaite.


 Saint Seiya – Deluxe, T1, manga chez Kana de Kurumada
  • Notre note Red Star Red Star Red Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Red Star Red Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

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    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

L'histoire :

En Grèce, berceau des chevaliers d’Athéna, des guerriers traditionnels qui s’entraînent en secret, le jeune Seiya va bientôt passer l’épreuve finale qui lui permettra d’acquérir l’armure de bronze de Pégase, une relique sacrée aux pouvoirs mystiques. C’est dans ce but qu’il vient de passer 6 ans à s’entraîner afin de maîtriser son « cosmos », c’est-à-dire son noyau d’énergie interne, afin de pouvoir le faire exploser et déployer ainsi une force surhumaine capable de briser l’atome. Cette cosmo-énergie est la clé de tout et se trouve en chacun de nous, mais seuls quelques élus arrivent à la maîtriser un jour. Avec l’armure si chèrement gagnée, Seiya pourra ensuite retourner au Japon, son pays natal, et demander des comptes à la fondation Graad qui l’a envoyé remplir cette mission alors qu’il n’était encore qu’un enfant, tout comme des dizaines d’autres orphelins disséminés ainsi partout dans le monde, à chacun des endroits où se trouve une de ces armures. De retour au Japon, chaque chevalier devra ensuite se battre dans un tournoi qui décidera du plus fort d’entre eux, celui qui méritera de porter l’armure d’or du Sagittaire... Mais Seiya ne veut pas se prêter à cette mascarade, il veut seulement retrouver sa sœur comme on le lui a promis s’il ramenait l’armure de bronze au Japon. Pour cela, il va déjà falloir l’emporter sur la montagne de muscles qui se dresse devant lui et prétend aussi à l’armure de Pégase...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Série mythique au Japon comme en France, Saint Seiya fut publiée pour la première fois chez nous en 1997 dans une édition du niveau de son époque, qui plus est affublée de couvertures assez horribles et qui mettaient en avant le titre français « Les chevaliers du Zodiaque » au grand dam des fans. Autant dire que cette édition deluxe 14 ans plus tard n’a rien à envier à la précédente, et qu’on pourrait même la qualifier de nécessaire vu l’envergure d’un tel titre. L’histoire racontée est celle de jeunes gens, les chevaliers d’Athéna, des orphelins formés au combat depuis l’enfance et qui, après une longue formation (6 ans, soit presque la moitié de leur vie vu leur jeune âge), héritent d’armures sacrées qui leur permettent d’exprimer toute leur puissance. Si, au début, ces chevaliers se battent entre eux dans un simple tournoi, ils ne tarderont pas par la suite à découvrir leur vraie raison d’être : s’allier et sauver le monde des griffes du mal et des chevaliers qui le servent. Il faut dire qu’ils sont la réincarnation des chevaliers de l’antiquité et qu’ils servent la réincarnation de la déesse Athéna dans son combat contre la réincarnation de divers autres dieux maléfiques... Le pitch est simple et plein de clichés (sauf qu’à l’époque, ces clichés n’étaient pas encore si éculés que cela) mais l’univers décrit se révèle finalement assez riche et pose certaines bases du shônen nekketsu, le « sang brûlant », l’exaltation ultime, ainsi que la puissance de la volonté et du courage qui peuvent venir à bout de tous les obstacles et le sens du sacrifice pour une grande cause (et l’esprit d’équipe, la valeur de l’amitié, etc.). Tous ces éléments feront du titre un classique aux principes maintes fois repris par la suite. Eut attrait à leur année de première publication au Japon (1985), les graphismes sont corrects, même s’ils possèdent quelques gros défauts, principalement des problèmes assez énormes de perspectives ainsi que le goût prononcé de Kurumada pour les cadrages improbables et les combats réduits à quelques poses. Mais à côté de cela, il nous offre également quelques très belles planches (toujours pour l’époque), fournies en décors et au tramage très travaillé, des détails qui ressortent d’ailleurs cent fois mieux dans cette édition deluxe de qualité que dans la précédente version poche. Il faut dire que les moyens ont été mis : grand format, papier glacé, pages couleurs, impression sans faille, noirs parfaits, moirage impeccable, mini poster... Sans oublier une retraduction et un relettrage. Si le scénario n’est pas des plus réfléchis ni les graphismes des plus beaux, Saint Seiya reste malgré tout une série culte qui a marqué son époque et qui aujourd’hui encore fait parler d’elle avec ses nombreuses suites et préquelles (Lost Canvas, Episode G, Next Dimension). Un indispensable historique, surtout dans cette version de qualité donc.

voir la fiche officielle ISBN 9782505010609