parution 01 juin 2011  éditeur Kana  collection Shonen Kana
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Fantastique - Etrange / Shônen

Saint Seiya – Deluxe, T3

Shiryû part à Jamir pour que Mû restaure les armures du dragon et de Pégase mais seul le sang d’un chevalier les réparera, et c’est sans lui que les autres affrontent les chevaliers noirs. Un titre culte qu’on suit sans déplaisir malgré ses défauts.


 Saint Seiya – Deluxe, T3, manga chez Kana de Kurumada
  • Notre note Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

L'histoire :

Pour faire restaurer les armures de bronze du dragon et de Pégase, Shiryû s’est rendu dans la chaîne de montagne de Jamir, dans l’Himalaya. Comme il est passé voir son vieux maître avant, il sait maintenant que ce dernier n’était pas vraiment à l’agonie et qu’il avait envoyé Shunrei lui dire cela pour mettre à l’épreuve sa concentration. Mais surtout, le vieux maître lui a donné un précieux conseil : sur le chemin de Jamir se trouve le cimetière des armures ; pour en sortir vivant, Shiryû devra avancer toujours tout droit sans jamais y faire un seul écart, quels que soient les obstacles. Sur place, le chevalier du dragon se trouve maintenant tellement en altitude que le manque d’oxygène le fatigue. C’est alors que le brouillard s’épaissit : soudain, le jeune homme aperçoit d’innombrable cadavres de chevaliers, ceux ayant tenté en vain un jour de rejoindre la maison de Mû de Jamir. Continuant son chemin, Shiryû est alors attaqué par les fantômes des chevaliers. Pas le choix : il doit continuer d’avancer et tous les terrasser...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Le premier volet posait les bases de la série, et son scénario, quelque chose d’inédit au moment de sa première parution, faisait preuve de quelques maladresses mais d’une originalité qui lui valut le succès planétaire qu’on connaît. Le second quant à lui proposait tout d’abord quelques combats du tournoi galactiques, avant que celui-ci ne soit interrompu par le chevalier de bronze du phénix ainsi que des chevaliers noirs venus dérober l’armure d’or du sagittaire. Après quelques rapides combats anecdotiques contre les moins puissants de ces chevaliers, l’action prenait une courte pause : les armures des chevaliers du dragon et Pégase étant détruites, il faut les faire réparer. Dans les premiers chapitres de ce 3ème volet, Shiryû se rend donc à Jamir pour y rencontrer Mû, mais l’homme lui apprend que les armures ne pourront être restaurées que par le sang d’un chevalier. C’est donc sans lui que les autres chevaliers de bronze vont aller affronter leurs équivalents maléfiques, avec plus ou moins de succès, avant la rencontre finale avec le phénix, mais le combat sera pour le volume suivant. En dehors du petit voyage de Shiryû (qui se montre tout de même instructif concernant les armures), on n’a donc droit qu’à un enchaînement de combats, mais ceux-ci se suivent sans déplaisir et arrivent à garder du suspense malgré qu’ils soient ultra stéréotypés shônen, avec des retournements de situation et du nekketsu (même si certains cas sont complétement incohérents). Mais ce c’est qui a fait le succès de la série, aussi l’appréciera-t-on pour cela. D’autant plus que les chevaliers noirs donnent l’occasion à l’auteur de mettre chaque chevalier en face de son double aux techniques légèrement différentes, ce qui change un peu des combats du tome précédent, même si on a déjà droit à quelques redondances vu que les chevaliers ne possèdent qu’une ou deux techniques. Quant aux graphismes, Masami Kurumada fournit un travail correct pour l’époque, mais il faut bien avouer que son trait n’est pas des plus gracieux. Pourtant, les combats, s’ils ne sont absolument pas dynamiques, recèlent quand même quelques planches sympathiques lorsque sont portés les coups spéciaux : le mangaka y soigne alors particulièrement la pose du personnage et travaille énormément les effets, notamment à travers le tramage. Bref, un titre loin d’être exempt de défauts mais qui reste néanmoins culte, et cette superbe édition augmentée pour la première fois en France des pages couleurs est l’occasion ou jamais de le lire malgré tout.

voir la fiche officielle ISBN 9782505011118