L'histoire :
A la base de Hamamatsu, l’entraînement des étudiants pilotes ne se déroule pas bien. Un des élèves ne répond pas à la tour de contrôle et son appareil tombe en direction de la ville. Tout porte à croire qu’il a perdu connaissance. Son instructeur, le lieutenant-colonel Sakagami, essaye de le contacter en volant à côté de lui, en dépit de l’altitude de plus en plus faible. En vain. L’avion s’écrase en pleine ville, son pilote meurt et trois civils sont également touchés. Aux informations, on explique que Sakagami s’est enfui en laissant son étudiant tout seul. Suite à cela, Sakagami est muté au sol dans une autre base et doit laisser sa famille. Treize ans plus tard, son fils Riku intègre une école de pilotes de l’armée. Son but ? Voir Tenjin, le dieu du ciel, et peut-être comprendre l’accident dans lequel a été impliqué son père...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu’un adolescent soit surmotivé en intégrant une école qui le fait marcher dans les traces de son père disparu et ait un talent inné pour la discipline qui le fait rêver, c’est un classique du genre et Riku ne s’en démarque pas. Toutefois, cela n’est pas un gros problème en soi. L’histoire se concentre sur la formation des pilotes de l’armée et les différentes phases qui la composent. Comme il y a pas mal de têtes brûlées et de personnages à l’égo surdimensionné, on pense d’emblée à Top gun (une référence assumée) et c’est à peu près ce qui nous attend ici, sauf que les recrues sont des ados. Le scénario nous présente des personnages assez stéréotypés mais leur parcours est intéressant, l’indulgence étant de mise puisqu’il s’agit d’une introduction. En revanche, certains détails sont un peu trop gros et on a même le droit à des petites fautes de raccord, ce qui laisse un peu place à l’inquiétude quant au soin apporté à l’intrigue. Les dessins sont quant à eux dynamiques, que les scènes se déroulent dans les airs ou sur terre. Les personnages sont charismatiques mais ont tous des problèmes capillaires perturbants, et les avions sont bien faits. Malgré des couacs, ce premier vol n’est pas foncièrement désagréable mais on attend la suite pour voir si on aura ou pas la tête dans les nuages.