L'histoire :
- Le président du syndicat du clan Kurushio est mort. Lors de ses funérailles, une grande bagarre éclate à cause de la présence de policiers. Fukumachi prend des coups aussi car il est pris pour un flic. Plus tard, un chef yakuza vient le voir pour s'excuser et lui offrir du whisky, mais ce n'est pas la seule raison...
- Un homme ayant perdu sa femme et sa fille dans un accident de voiture fait appel à Fukumachi, non pas pour se venger du coupable, mais plutôt du reporter qui a utilisé les clichés de leur mort de manière abjecte...
- Alors qu'elle réclame une fois de plus le loyer en retard à Fukumachi, sa propriétaire reçoit un appel personnel d'un homme. Intrigué, le détective va la suivre...
- Un éditeur de romans vient trouver Fukamachi pour qu'il retrouve un chien : l'écrivain à qui appartient l'animal refuse de continuer d’écrire sans l'avoir retrouvé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sale temps pour Fukumachi dans ce quatrième volume où le passé va plus que jamais être une thématique dans ses affaires. Ainsi, qu'il s'agisse de son entourage proche, de clients et/ou de yakuzas, tous ont du mal à se détacher de leurs souvenirs et du « bon vieux temps ». Comme d'habitude, les enquêtes se focalisent sur les portraits des personnages, la violence n'étant qu'un décor pour les drames personnels. Les descriptions dressent le portrait de gens durs en apparence mais souvent sensibles dans le fond, ce qui rend toutes les intrigues intéressantes et touchantes. D'ailleurs, la propriétaire de Fukumachi nous livre une partie de sa vie, ce qui la rend encore plus forte, sympathique et intéressante. On est plongé efficacement dans des récits qui ont tout du polar noir, aussi bien dans le fond que la forme. On apprécie aussi les messages à l'attention des lecteurs, comme les passages de la critique de la presse à sensations par exemple. Bref, on apprécie toujours autant les tribulations de Fukumachi.