L'histoire :
Le jour où quelqu’un frappe à la porte de son appartement, Masaru est stupéfait de voir une personne lui demander 1000 yens, mais il ne les lui donne pas et ferme rapidement sa porte. Celui-ci passe la majorité de ses journées à glander avec ses amis et le jour où, ensemble, ils trouvent une moto qui leur fait envie, ces derniers la vole pour en faire un tour, avant de la laisser se consumer par le feu suite à un accident. Le seul souci est que le deux roues appartenait à Aizawa, le chef d’un gang. Celui-ci va rapidement mettre la main sur Masaru ainsi que sur ses amis et va commencer à les frapper à coups de batte de baseball. C’est complètement ligoté et saignant que Masaru est amené par Aizawa dans le bureau d’Ushijima. Le chef de gang veut que le lycéen lui rembourse 2 millions de yens pour avoir détruit sa moto et souhaiterait donc que l’usurier les prête à Masaru. Mais Ushijima refuse jusqu’au moment où le lycéen lui demande de le prendre à son service et ce, totalement gratuitement. L’usurier accepte alors mais lorsqu’Aizawa lui demande l’argent, Ushijima refuse à nouveau, prétextant qu’il ne voit aucune preuve de la culpabilité de Masaru…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un 1er volume particulièrement déstabilisant tant sa violence morale était éprouvante, ce nouveau volet nous fait découvrir le parcours de Masaru au sein de l’agence d’Ushijima. Il va bien entendu connaître des hauts mais aussi des bas dûs à des choix personnels malvenus. Celui-ci va dans un premier temps être un fidèle serviteur de l’usurier avant de commencer à tirer les ficelles lui permettant de détourner de l’argent incognito. Evidemment, cela ne se passera pas comme prévu et les rebondissements qui suivront en surprendront plus d’un. Ce qui frappe en premier lieu dans ce manga est le réalisme des personnages ou des situations. Ainsi, voir qu’un joueur invétéré est prêt à tout pour combler son besoin de jouer est effrayant. Les dessins viennent en plus compléter cette impression avec un trait fin assez sobre et des décors urbains très présents. Si l’on devait rapprocher la série de Shohei Manabe, ce serait de la série Homunculus d’Hidéo Yamamoto (chez Tonkam), dans ce domaine un peu malsain. Réalisme et violence sont donc les composantes de ce second tome réussi mais qui sera une nouvelle fois réservée aux plus âgé(e)s !