L'histoire :
Masaru, un lycéen déscolarisé, est perplexe quand une femme vient sonner chez lui pour le supplier à genoux de lui prêter 1000 yens. Le garçon n'a pas cet argent et trouve cela très louche car Ushijima et un collègue se tiennent un peu plus loin. Le soir, alors qu'il traine avec ses amis sur le parking d'un supermarché, Masaru aperçoit Ushijima, toujours flanqué d'un homme de main, recouvrir les dettes du patron de l'établissement. Le garçon ignore encore que ses potes vont voler une moto et qu'il va bientôt se mettre au service du yamashin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on pensait avoir vu l'essentiel du travail d'Ushijima, ce deuxième volume nous détrompe bien. Ainsi, on assiste aux recrutements de petits bras et d'une sorte d'apprenti, des règlements de comptes ont lieu et de nouvelles méthodes d'extorsion sont présentées. Toujours aussi sombre, l'intrigue continue son travail d'observation du yamishin et de description d'une société en pleine crise. C'est inattendu, intéressant et original, on ne sait jamais à quoi s'attendre mais tous les rebondissements font leur effet. Du coup, ce deuxième volet confirme la bonne impression faite par son prédécesseur, et on guette volontiers la suite.