L'histoire :
Même si le jeune homme a déjà payé le jour précédent, Nikumamushi réclame un nouveau million de yens à Jun sinon quoi il s’en prendra à sa petite sœur. Se retrouvant complètement coincé, Jun propose alors à Masaru de retirer sa plainte contre Ushijima en échange de deux millions de yens. Les hommes du yamikin finissent par payer, pensant bien tout récupérer après la soirée qu’organise le gyaruo ce samedi. Jun appelle alors Nikumamushi mais celui-ci lui demande le double de la somme prévue car Naoya lui avait dit qu’il disposait de trois millions en tout. Le jeune homme lui rétorque alors qu’il ne s’agit pas de son argent mais de celui de la location de la salle pour la soirée, mais le loubard ne veux rient savoir et lui demande de lui indiquer quelqu’un d’autre de friqué qu’il pourra extorquer s’il veut être définitivement tranquille. Jun décide alors de lui indiquer son seul ami, Nesshy, alors que celui-ci vient de s’arranger pour lui fournir presque sept cent mille yens…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouveau volume voit la fin de l’histoire avec le gyaruo et le début d’une nouvelle partie sur le monde de la prostitution. Encore une fois, l’auteur nous montre ce qu’il y a de pire dans la société japonaise mais, à force de nos en faire goûter la lie, celui-ci nous dégoûte peu à peu de la lecture. En effet, les personnages, bien que tous différents aux premiers abords, sont finalement tous les mêmes : des gens qui ne vivent que pour les apparences et pour l’argent, les deux allant souvent de paire. Ainsi, Jun, le chef de gyaro, est un jeune ultra fashion qui organise des soirées dans le seul but de devenir célèbre et est prêt à tout sacrifier pour cela, ce qu’il finira d’ailleurs par faire. La seconde partie nous présente des filles qui placent l’argent facile au dessus de tout et leur client qui sont souvent des pauvres types désocialisés ou qui n’ont aucun sens des réalités. Certains sont juste de gros porcs et d’autres s’endettent à en finir en faillite personnelle. Si cette partie n’est pas inintéressante, elle paraît encore une fois trop longue : six chapitres pour nous montrer que, au final, tous les intervenants, même ceux qui s’en mettent plein les poches, ont des vies pourries, mais toujours pas de réelle intervention d’Ushijima… Les graphismes sont particuliers en cela que l’auteur ne donne absolument pas dans l’esthétique. Si la démarche est louable, là encore, le contraste est trop inversé : les personnages sont tous moches, la morve ou la bave leur coule comme des gamins… On notera aussi quelques défauts dans les personnages en eux-mêmes : les visages et les silhouettes varient parfois énormément d’une case à l’autre. Par contre, les décors sont là, le tramage est très largement présent, le tout donnant un aspect très réaliste. Au final, voilà un volume assez moyen.