L'histoire :
Chez Erorin Call Girls, Moko, l’étudiante, a de plus en plus de succès. A tel point que, si elle décidait d’abandonner l’université, elle deviendrait très rapidement la numéro 1 de l’agence. Du côté d’Anna, l’ex-numéro 1, c’est tout le contraire : personne ne la demande, tous les habitués sachant bien que la jeune femme est des plus désagréable et démotivée. Même le peu de clients qui viennent la voir le lui disent : elle devrait prendre exemple sur Moko ou sur Mizuki. Voyant bien qu’elle est en chute libre et que les revenus ne rentrent plus vraiment, Anna fini par appeler son meilleur client et lui demande ce que les autres filles ont de plus qu’elle. Ce dernier lui explique alors la vérité : il faut simplement avoir l’air d’aimer son travail et prendre soin des clients, ceux-ci dépensant toutes leurs économies pour passer du bon temps en charmante compagnie et non avec une fille ayant l’air morne. Ravalant sa fierté, Anna décide alors d’aller parler à Mizuki pour lui demander pourquoi autant de clients la réservent alors qu’elle n’est ni sexy ni jolie… De son côté, Yoshinori, l’ex d’Anna, ne fait pas son quota en tant que yamikin et son supérieur lui demande donc de renouer avec la call girl afin de lui soutirer de l’argent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, l’auteur continue dans ses travers. Graphiquement tout d’abord, avec par exemple des visages dont il jaillit des torrents de morve dès qu’ils lâchent la moindre larme, ou encore des personnages tellement mal intégrés dans les décors qu’on dirait qu’ils ont simplement été ajoutés par-dessus sans tenir compte de la perspective. Scénaristiquement ensuite, avec 11 nouveaux chapitres (soit l’intégralité du volume) pour toujours raconter l’histoire des professionnelles du sexe (qui durait déjà depuis les 6 derniers chapitres du tome précédent) et ne toujours pas la terminer. Plus le temps passe et moins Ushijima justifie sa place dans ce manga qui devrait se voir ré-intituler « les bas-fonds de la société japonaise » vu qu’il traite de moins en moins de l’aspect usurier et de plus en plus de tout le reste des mauvais côté de la vie urbaine au Japon. Pour se renouveler un peu, l’auteur insère tout de même un nouveau yamikin complètement taré qui va introduire un de ses sous-fifres chez Ushijima afin de lui piquer ses clients. Mais le hic, c’est que le sous-fifre en question est justement le petit ami d’une des filles de joie en relation avec Ushijima… La pilule est trop grosse et elle ne passe pas ! Malgré des graphismes somme toute réalistes et un scénario qui se veut le plus cru possible, la série lasse et l’auteur ferait bien de vraiment se renouveler sous peine de perdre une partie du public initial…
