L'histoire :
Le combat continue : Zatch évite une nouvelle attaque de Ryô mais Kiyomarô est de plus en plus mal en point. Pour tenter d’ouvrir une faille, ce dernier demande à Zatch d’attaquer par le bas et d’en profiter ensuite pour lui gêner la visibilité dans le but de s’emparer du livre de sort de l’adversaire. Zatch dresse donc un mur devant Ryô et s’élance vers l’humain de ce dernier, mais le monstre revient au dernier moment et encaisse le coup à sa place. Comme Ryô a déjà utilisé sa plus puissante formule, les deux démons s’empoignent au corps à corps, mais le lanceur de sort ennemi en profite pour s’injecter le propre sang de Faudo, ce qui lui permet de recouvrir instantanément ses forces physiques et mentales. Maintenant que Banikis est remis, Ryô utilise de nouveau des formules puissantes et Zatch se voit acculé en défense. Lorsque Kiyomarô trouve pourtant une ouverture qui permet à Zatch d’attaquer, Ryô s’en protège sans aucun souci. La contre-attaque ne se fait pas attendre : Ryô lance une attaque puissante que Zatch évite de justesse. Mais c’est Kiyomarô qui est touché ! Zatch se précipite alors vers lui mais Ryô en profite pour l’attaquer par derrière et une seconde formule écrase le duo au sol…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ouah ! Cela faisait un moment que la série n’avait pas été aussi prenante. L’auteur se dépasse cette fois-ci clairement à tous les niveaux, et même les graphismes sont particulièrement bons : trait simple mais fourni et surtout très lisible, comme toujours, mais aussi notamment grâce à une très bonne mise en scène, surtout dans les derniers chapitres où l’on assiste à la disparition de l’un des personnages secondaires lors d’un combat très poignant. D’ailleurs, c’est un peu le tome où les héros tombent car, faisant directement suite à la scène de fin du volume précédent, nous assistons à la dramatique fin du combat entre Zatch et Ryô, même si ce passage, bien que plus important, se révèle pourtant moins intense. En contrepartie, ce déjà vingt-troisième tome ne présente aucun gag (enfin, si peu… et si malvenus ici !) et ceux qui aimaient cet aspect seront sûrement un peu déçus. Mais en dehors de cela, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce tome qui est clairement l’un des meilleurs jusqu’ici. On attend impatiemment le prochain tome en espérant seulement que l’arrivée du surpuissant Zeon ne fera pas trop pencher la balance scénaristique du côté des shônens classiques où chaque nouvel ennemi est deux fois pire que le précédent.
