L'histoire :
De gros incendies se sont déclarés un peu partout dans la forêt et les pompiers sont rapidement dépassés par la situation. C’est pourquoi il est fait appel aux children qui, sous la supervision de Minamoto, opèrent en équipe : Aoi les téléporte au-dessus des feux, Shiho détecte le changement du vent et Kaoru éteint les flammes en créant un pyscho-parefeu aussi violent que le souffle d’une bombe. Aoi regrette un peu que les arbres en pâtissent mais Minamoto la rassure sur la nécessité de ces dégâts avant de conseiller à Kaoru de ménager son pouvoir pour ne pas se fatiguer. La demoiselle lui explique que c’est le contrôle de son pouvoir qui la fatigue le plus et déclare adorer tout détruire. Minamoto repense alors tristement à la Kaoru méchante du futur et commence à la gronder pour ces propos dangereux. Finalement, la mission se déroule sans problème. Seulement, un esper a observé toute la scène et a décidé que Kaoru est parfaite pour devenir sa reine...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux sympathiques volumes dans lesquels on a découvert les trois petites pestes aux pouvoirs psychiques et leur bouc émissaire de superviseur, ce troisième opus dresse une véritable toile de fond avec un méchant et de terribles enjeux. En effet, un jeune ayant lui aussi des pouvoirs a décidé de faire de Kaoru son épouse et d’utiliser les children pour se dresser contre les humains. Certes, tout le potentiel de l’histoire et sa grande envergure sont encore à développer mais ces premières briques posent des fondations intéressantes, et le scénario ne demande qu’à bâtir tranquillement mais surement un solide édifice. Ainsi, même si on a toujours le droit à des petites missions pleines d’action et d’humour, on a cette fois un véritable lien entre les chapitres dans lequel le nouveau venu fait toujours son apparition : les children ne sont plus assurées de réussir leurs missions et cela confère pas mal de suspense à l’ensemble. Si on ajoute à cela des dessins qui transpirent de dynamisme et des personnages très charmants et expressifs, on peut dire que l’ensemble est réussi. Bref, la série commence à prendre de l’ampleur et on apprécie le résultat.