L'histoire de la série :
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le Japon n’est autorisé par la constitution pacifique qu’à posséder une force d'autodéfense. C’est donc une révolution lorsque, dans les années 2000, le navire de guerre japonais baptisé Mirai quitte son port d’attache pour rejoindre les forces armées américaines à Hawaï, en vue d'une intervention dans la guerre en République d'Equateur. Loin des conflits politiques et des contestations, les marins du Mirai mettent le cap sur leur destination. Mais un orage magnétique imprévu va dérégler les appareils de mesure du Mirai. C’est alors qu’il se retrouve au beau milieu de la bataille de Midway, le 5 juin 1942 !
L'histoire :
L’attaque aérienne fait rage au-dessus de la base indienne et, malheureusement pour eux, les avions japonais ne sont pas assez nombreux, seulement une vingtaine. Ainsi, leur défaite semble de plus en plus inévitable. Sur terre, le colonel Langley arrive à déterminer les coordonnées du lieu d’où venaient les avions japonais et il fait parvenir cette information en morse à Sin. Juste après ce message, le dernier pilote japonais encore en vie décide d’en finir et, à bord de son avion, plonge sur le bâtiment où se trouve Langley. Sin décide alors de se rendre aussitôt à l’endroit que le colonel lui a indiqué avant de mourir. Quelques instants après, le Miraï détecte sur son radar trente-huit avions qui ne sont pas marqués par son aegis, et le capitaine Kikuchi en déduit donc la terrible vérité : les japonais viennent de subir une défaite et la première ligne offensive a été complètement anéantie.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un précédent volume légèrement décevant, ce tome renoue avec la qualité scénaristique habituelle et, cette fois-ci, ce ne sont pas les complots politiques qui constituent la majorité de l’intrigue. En effet, les stratégies militaires sont mises à l’honneur puisque les capitaines Kikuchi et Taki ont beau être du même côté, ceux-ci n’arrivent pas à se mettre d’accord et chacun va prendre ses propres décisions, faisant fi de l’avis de l’autre. Le suspense est donc très présent, d’autant que les premières pages de ce volet nous montrent une défaite cuisante pour les japonais. Quant aux dessins, ceux-ci sont toujours bien rendus avec des décors aussi soignés que les personnages ou les appareils de guerre. La mise en scène des combats aériens et navals est fluide et très dynamiques, malgré un découpage toujours aussi classique. En bref, avec un scénario haletant et des dessins très travaillés, ce volume nous fait oublier son prédécesseur et nous donne encore une fois envie de lire la suite. Attention tout de même : ce titre reste déconseillé aux plus jeunes.