L'histoire de la série :
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le Japon n’est autorisé par la constitution pacifique qu’à posséder une force d'autodéfense. C’est donc une révolution lorsque, dans les années 2000, le navire de guerre japonais baptisé Mirai quitte son port d’attache pour rejoindre les forces armées américaines à Hawaï, en vue d'une intervention dans la guerre en République d'Equateur. Loin des conflits politiques et des contestations, les marins du Mirai mettent le cap sur leur destination. Mais un orage magnétique imprévu va dérégler les appareils de mesure du Mirai. C’est alors qu’il se retrouve au beau milieu de la bataille de Midway, le 5 juin 1942 !
L'histoire :
L’officier de première classe Tachibana du Mirai a péri dans l’attaque menée par l'aviation anglo-indienne. La plupart des membres de l’équipage sont abattus par cette annonce et le moral est assez bas. De son côté, le capitaine Kusaku donne alors l’ordre de faire feu sur tous autres avions ennemis qui s’approcheraient à nouveau. Quelques instants plus tard, six appareils indiens arrivent et le canon du Mirai fait feu aussitôt. Cinq des six avions sont touchés mais le dernier esquive de justesse le missile qui se dirigeait sur lui. Malheureusement pour lui, le projectile fait demi-tour et fonce de nouveau sur son avion. Son appareil étant pour lui à la pointe de la technologie, le pilote a bien du mal à comprendre comment les radars ont pu le détecter et comment un missile peut foncer de la sorte sur un avion. Mais il n’a pas le temps de beaucoup réfléchir à la question : à peine s’est-il éjecté que son appareil explose. Le capitaine Kusaku ordonne alors de lancer un canot de sauvetage à la mer pour le récupérer.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Autant vous prévenir, il n’y a pas de temps mort dans ce volume : cela commence avec une attaque aérienne, continue avec des complots et des stratégies militaires (d’ailleurs, des personnages historiques, entre autres Winston Churchill et F. D. Roosevelt, font leur apparition) et se termine sur la fabrication secrète d’une bombe nucléaire. Le déroulement de l’histoire s’accélère encore un peu, ce qui offre un rythme assez soutenu et, comme à l’accoutumée, les tensions et le suspense nous tiennent en haleine jusqu’à la dernière page. Quant aux graphismes, ceux-ci conservent leur qualité. Les décors sont très bien soignés, somptueux quand il s’agit des monuments, et jamais laissés de côté. De plus, on peut observer un découpage original sur quelques pages, mais cela reste néanmoins assez rare. Hormis les habituels gros nez, les personnages sont travaillés et détaillés, tout comme les machines de guerre. Ce dix-neuvième opus est une fois plus une réussite et il nous tarde de lire la suite.
