L'histoire de la série :
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le Japon n’est autorisé par la constitution pacifique qu’à posséder une force d'autodéfense. C’est donc une révolution lorsque, dans les années 2000, le navire de guerre japonais baptisé Mirai quitte son port d’attache pour rejoindre les forces armées américaines à Hawaï, en vue d'une intervention dans la guerre en République d'Equateur. Loin des conflits politiques et des contestations, les marins du Mirai mettent le cap sur leur destination. Mais un orage magnétique imprévu va dérégler les appareils de mesure du Mirai. C’est alors qu’il se retrouve au beau milieu de la bataille de Midway, le 5 juin 1942 !
L'histoire :
Comme toutes les nuits, le professeur Kurata se rend chez une jeune femme mais une surprise l’y attend. En effet, la jeune femme est allongée sur le sol, ligotée et bâillonnée, et deux hommes armés sont dans la pièce : le capitaine Umezu et le lieutenant Kisaragi. Ces derniers obligent le professeur à entrer dans la chambre pour parler de l’uranium. Ils tentent de le raisonner pour qu’il accepte de faire arrêter la fabrication de la bombe mais, comme cela ne marche pas, ils menacent alors de tuer la femme. Kurata accepte finalement d’avouer où se trouve l’uranium et d’y conduire le capitaine. Cependant, l’hôtel est bien gardé et Umezu et son otage doivent passer par une petite fenêtre à l’arrière du bâtiment. Le temps leur est compté : si le professeur n’est pas revenu à cinq heures du matin, les gardes du corps sauront qu’il se passe quelque chose. Cependant, un des gardes du corps est parti uriner derrière l’hôtel et aperçoit donc Kurata et Umezu en voiture. Il va alors alerter ses collègues et, à cause de cette agitation, Kisaragi comprend que leur plan tombe à l’eau et qu’il doit rapidement intervenir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait quelques volumes que la bombe atomique est évoquée mais c’est dans ce tome que la bataille pour l’uranium commence réellement. La lutte que mènent Kisaragi et Umezu pour stopper sa fabrication est menée comme un film d’action et un thriller : suspense, prise d’otage, rebondissements et stratégie alternent à un rythme incroyable. Mais, bien que cette partie soit habilement traitée, on ne peut s’empêcher d’éprouver une légère pointe de regret à la fin de la lecture : était-ce nécessaire de faire durer le passage de la ville de Nankin aussi longtemps ? En tous cas, des personnages disparaissent, d’autres font leur apparition et la suite semble fort prometteuse. Les dessins, quant à eux, n’ont rien perdu en qualité et le découpage reste constant dans son classicisme. Les personnages sont aussi charismatiques qu’expressifs, le tramage est maîtrisé, les cases sont toujours fournies et les décors ne sont jamais oubliés. Ce qui est sûr, c’est qu’on attend la suite avec impatience, d’autant plus que la bataille en mer de Sibuyan semble inévitable…