L'histoire :
Au sud-ouest de la maison Hausen, Frau et Capella entrent dans une maison de passe. Aussitôt les femmes s’agglutinent autour du prêtre qui est un habitué. Cependant, lorsque l’homme demande des sucreries pour Capella, toutes pensent que le garçon est le fils de Frau qui a bien du mal à dissiper le malentendu... Pendant ce temps-là, Teito est arrivé à la maison Hausen. Seilan est chargé de le conduire à sa chambre et, durant le trajet, explique au jeune homme que les God House ont hérité du sang des Seven Ghost et ont donc le privilège d’élire l’empereur et le pape. Une fois arrivé dans la chambre de Teito, Seilan conseille au jeune homme de mettre des vêtements plus appropriés avant de s’en aller. Teito va alors prendre une douche mais quelqu’un essaye de l’attaquer à ce moment. Le jeune homme parvient à se défendre mais n’a pas le temps de voir son agresseur qui ne laisse qu’un bout de porcelaine derrière lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien qu’il y ait de l’action avec quelques combats mouvementés, ce sont les révélations qui sont le plus intéressantes. En effet, les quelques affrontements ont beau être très dynamiques, l’amélioration de la fluidité ne suffit pas à nous captiver car le tout est vite expédié. En revanche, on en apprend plus sur les Seven Ghost, les God House, la faux de Frau, et on a même le droit à un résumé complet de la vie du père Castor. Ce dernier devient ainsi plus attachant et on cerne enfin son caractère, et ce passage donne un peu de tragique au récit. Sans être palpitant, ce volume est de loin le plus intéressant de la série jusqu’à présent : le scenario est tout de même moyen mais la lecture n’est pas aussi pénible qu’à l’accoutumée, ce qui est déjà un point positif. Les tentatives d’humour (qui jouent essentiellement sur le registre du sexe) ne fonctionnent quant à elle toujours pas et les clichés sont toujours de mise. En ce qui concerne les graphismes, la lisibilité continue de s’améliorer mais on remarque un niveau de soin inégal entre les cases, et le rendu général est toujours aussi moyen. En gros : il y a du mieux mais ce n’est toujours pas assez.