L'histoire :
Une collégienne passe son temps libre à aider son père à la ferme. Tous les deux partent faire des courses dans le centre-ville de Pittsfield lorsque les journaux télévisés multiplient les flashs spéciaux : des extraterrestres surnommés les Mimics attaquent Hawaï et font de nombreuses victimes. Le père relativise et pense que cela ne touchera jamais un endroit aussi reculé que là où ils habitent. Il est un bien mauvais devin puisque, peu de temps après, en plein hiver, les aliens attaquent leur ferme. La collégienne est emmenée dans un bunker souterrain mais ses parents meurent. Seule survivante de sa famille, elle emprunte alors l'identité d'une jeune fille plus âgée qu'elle, Rita Vrataski, lui permettant ainsi de s'engager dans l'armée. La jeune fille ne rêve que d'une chose, exterminer jusqu'au dernier des Mimics. Lors de sa première mission sur le terrain, Rita remarque un Mimic différent des autres, des antennes dépassant de sa coque...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier album d'All you need is kill a été une excellente surprise pour un grand nombre de lecteurs. Ces derniers n'imaginaient pas tomber sur un récit de science-fiction aussi efficace. Les attentes autour de ce second et dernier opus étaient grandes et il faut bien avouer que nous ne sommes pas, dans les grandes largeurs, déçus. Tout d'abord, l'histoire débute sur le passé de Rita et la façon dont celle-ci s'est engagée dans l'armée. Cela vient bien sûr d'un drame lié à l'invasion alien. Très vite, le récit nous explique la première fois où elle est entrée en contact avec le phénomène de Boucle, un procédé qui permet de revivre une scène jusqu'à ce que l'on survive. L'histoire reste efficace et maintient parfaitement notre intérêt jusqu'au retour à l'instant présent où l'on assiste à une alliance entre Rita et Keiji contre les Mimics. De celle-ci dépend bien sûr la conclusion de la Boucle. Si la suite n'est pas une surprise, elle permet par contre de conclure la série de façon réfléchie et non bâclée, chose que l'on aurait pu craindre. Le principal regret concernant cet album est que ce soit le dernier ! Takeshi Obata a assuré une fois de plus avec des planches toujours aussi impeccables. Bref, All you need is kill est un diptyque hautement recommandé, et il serait fort dommage de passer à côté !