L'histoire :
Rikugô, Shinonome et Kuchiha apprennent que la prêtresse qu’ils sont venus rencontrer est morte. En réalité, cette dernière renaît et meurt chaque jour suite à une malédiction. Mais ils n’ont pas le temps d’en discuter plus avant car, soudain, un groupe de femmes armées d’arc les attaquent, persuadées qu’ils sont des yôkai. Grâce aux talents de Shinonome et de Kuchiha, les attaques physiques ne portent heureusement pas, mais les jeunes femmes utilisent alors la magie pour les faire prisonniers de leurs ombres. Rikugô leur rétorque alors qu’ils ont été invités par la princesse et ne sont donc pas là pour s’en prendre à elle, mais la prêtresse qui dirige le groupe des archères ne les croit pas : le sort anti-yokai qui fait perdre leur chemin aux arrivants s’est déclenché lorsqu’ils sont arrivés. Et pour prouver ses dires, les ombres passent au travers de leurs corps, révélant ainsi la vraie nature des choses. Au grand étonnement de Rikugô, son œil gauche se montre alors entouré de plumes, un signe du tengu, mais le plus gros problème vient de Kuchiha : la jeune fille, inconsciente, se trouve maintenant entre les pattes d’un inugami, un dieu chient géant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome en demi-teinte, ce second volume se montre déjà plus appréciable. Cette fois, l’intrigue se concentre plutôt sur les relations entre les différents clans du monde étrange dans lequel est tombé Rikugô : d’un côté la prêtresse qui lutte pour les humains, de l’autre les yokai et le Tengu. Entre eux, le jeune homme se retrouve au centre de toutes les convoitises puisqu’il possède en quelque sorte un pouvoir absolu... L’histoire s’éparpille un peu moins donc, et on nous donne enfin les explications (enfin, une partie) qu’il nous manquait. Par contre, tout comme dans le premier volet, les parties se déroulant dans le monde réel restent encore très obscures et peu développées : une dizaine de pages seulement cette fois, et on a bien du mal à cerner le rapport avec le côté fantastique du scénario. Côté dessin, sans être toujours très soignées, les planches se parcourent pourtant sans déplaisir. Le niveau varie d’une scène à l’autre, et on a donc parfois droit à de très belles planches et parfois à certaines beaucoup moins travaillées. Globalement, cela passe bien et, si on regrette un peu que les visages des protagonistes soient un peu trop changeants, le trait de l’auteur possède une personnalité intéressante. Du mieux donc, et on espère qu’il en ira de même pour la suite.
