L'histoire :
Rikugo et Kuchiha passent leur dernière nuit au sanctuaire en compagnie de Sakagami avant que les deux premiers ne doivent s’en aller en laissant le dernier derrière eux comme convenu. Au moment de se coucher, la jeune femme est perturbée car Rikugo la traite comme une vraie femme, ce dont elle n’a pas l’habitude. Le lendemain matin, Kuchiha est toujours un peu gênée, d’autant plus que les deux jeunes hommes font des compliments à Shinshu et à Tsuru-ume, toutes deux s’étant changées pour pouvoir les accompagner en ville. Au moment de la séparation, Rikugo en fait des tonnes pour ses adieux avec Sakagami : il lui donne son bandeau et lui fait promettre qu’il devra le lui rendre lorsqu’ils se reverront. Mais il n’a peut-être pas tort car il est possible que ce soit la dernière fois qu’il le voit... Après leur départ, Sakagami s’entretient avec la princesse Ginshu et cette dernière lui fait des révélations des plus cruciales avant d’endormir de force le jeune homme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après de nouveau quelques pages où l’on peut suivre le récit qui se déroule dans notre réalité, on reprend sur la partie dans Amatsuki au moment où Rikugo et Kuchiha s’apprêtent à quitter le sanctuaire Sakagami en laissant Shinonome derrière eux. Le scénario nous invite ensuite à les suivre dans leur quête d’informations en ville, tandis que l’on voit également l’activité des yôkai. Comme d’habitude, si l’histoire reste prenante, elle est toujours un peu chaotique et on a ainsi parfois du mal à suivre et donc à rester 100% accroché. Le pire de ce point de vue sont les scènes où l’on suit les personnages qui évoluent dans la réalité : comme ils n’ont droit qu’à quelques pages par volume, on se retrouve vraiment perdu, d’autant qu’il semble que cette partie du scénario soit complexe. L’histoire avance à un rythme régulier, néanmoins là encore le fait que celle-ci parte dans toujours plus de directions n’aide pas à s’y retrouver facilement. Côté dessin, le constat est le même : les planches sont fouillées et le trait de l’auteur est intéressant mais la lisibilité n’est pas toujours au top. Le style féminin colle parfaitement au récit, même si certaines scènes tirent un peu trop vers le shôjo avec des fleurs partout en guise d’agrément ou encore lorsque ces messieurs prennent des poses un peu précieuses. La lecture continue de nous intriguer en résumé, mais souffre toujours des mêmes défauts. Comme l’histoire recèle un gros potentiel, on espère néanmoins que cela va aller en s’améliorant dans le prochain tome.