L'histoire :
Dame Hizame vient de terminer de raconter son récit à Tokidoki. Ce dernier comprend son point de vue et annonce qu’il n’a jamais considéré ceux du bureau du Onmyôdô comme ses ennemis. Par contre, il ne se range aucunement de leur côté, mais leur demande au contraire de rejoindre son équipe. En fait, il leur demande ni plus ni moins de s’allier à lui aux côtés des yôkai, leurs ennemis de toujours, pour que tous fassent front contre leur ennemi commun, le Teiten. En admettant que tout le monde soit de bonne volonté, ceux du bureau continuent de dire que c’est impossible : il n’y a jamais eu aucun cas d’alliance réussie entre les deux camps. Mais pour Tokidoki, la solution est toute trouvée : il suffit de devenir le premier cas ! Soudain, le bâtiment se met à s’effondrer et apparaît un serpent gigantesque qui attaque la demeure : Byakuroku. Pourtant, cela devrait être impossible car ce dernier est mort. Il s’agit en fait de Yakô, la créature qui a projeté Tokidoki dans ce monde. Celui-ci a le pouvoir de récupérer les enveloppes charnelles des morts et de les animer grâce à ses fils...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pas d’incartade dans le monde réel cette fois, et même un volet complet qui ne met en scène qu’une période très courte dans Amatsuki, avec beaucoup de discussions... et pourtant ce qu’il se passe ici est d’une importance cruciale, puisqu’on assiste au moment « historique » où Tokidoki arrive finalement à convaincre le bureau du Onmyôdô et les yôkai de s’allier pour faire front face à leur ennemi commun, le Teiten. Même s’il n’y a en premier lieu pas beaucoup d’action, le récit ne se montre pas du tout ennuyeux pour autant. Dans la deuxième partie du volume, on a tout de même droit à un peu d’action car Yakô attaque tout ce petit monde, ce qui pousse humains et yôkai à mettre immédiatement en pratique leur nouvelle résolution... Comme le récit est plus « simple » cette fois, il est donc plus facile à suivre, même si on se perd parfois un peu dans la pléthore de protagonistes présents (surtout qu’on en voit certains également en version jeune dans le flash-back du début de tome). Mais en dehors de ça, le dixième opus est donc un peu moins fouillis que d’habitude, ce qui n’est pas plus mal, la clarté de la narration ayant toujours été jusqu’ici le point le plus négatif de la série. Tout cela pose les bases d’une nouvelle période qui s’ouvre pour la suite du scénario, et on est comme d’habitude enthousiaste à l’idée de pouvoir lire la suite au plus vite.