L'histoire :
Baby Beel a enfin réussi à évacuer son surplus d’énergie maléfique et s’est donc de nouveau rallié à Oga. Ravi de pouvoir enfin se tenir sur la tête du voyou, le bébé se met à gesticuler et Oga commence à s’énerver contre lui. Tôjô est quant à lui satisfait car, maintenant, lui et Oga vont enfin pouvoir se battre sans retenue. Cela tombe bien car Oga a lui aussi très envie d’en découdre. Celui-ci explique alors à Baby Beel de ne pas se mêler du combat quoi qu’il arrive et lui assure qu’il ne perdra pas. Puis, le duel entre les deux jeunes gens débute enfin et ils n’hésitent pas un instant avant de foncer aussitôt vers l’autre. Si Oga parvient à frapper son adversaire, ce dernier encaisse très facilement et bloque même un coup de pied avec sa tête. Cela s’annonce bien mal pour Oga...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le combat contre Tôjô occupe toute la première moitié de ce volume et l’humour livre un véritable duel au corps à corps à l’action : c’est simple, les sourires fusent autant que les coups ! Les personnages ne font donc toujours pas dans la dentelle, ce qui apporte beaucoup de rythme et nous offre un récit très tonique. De plus, le dénouement est assez surprenant car c’est un véritable champ de ruines que laissent les deux voyous derrière eux. Puis, l’histoire marque une petite pause avec Oga qui tente d’apprendre au bébé démoniaque à ne pas avoir peur des insectes : ce passage ne sert pas à grand-chose et la méthode ferait hurler Familles de France mais le lecteur a quant à lui le droit à une franche rigolade. Après cela, l’histoire repart de plus belle et l’action se déporte dans les enfers : là, les personnages changent plusieurs fois de quête mais on sent encore une fois que l’auteur va nous livrer de grands moments de fous-rires. Par ailleurs, on note que la traduction est assez soignée, tant dans le langage bien sentis des voyous que dans l’adaptation des jeux de mots (les personnages se moquant d’ailleurs des calembours bien nuls). Sans être extraordinaire, le scénario parvient donc à se renouveler et c’est avec une vive impatience que l’on attend de voir ce que le mangaka nous a concocté pour la suite : en attendant, musclons nos zygomatiques.
