L'histoire :
Dans la région d'Hebden, en Albion, un groupe d'enfants se rend dans les montagnes alentour afin de vérifier si la rumeur évoquant la présence d'un monstre dans une grotte serait véridique. Menée par la blonde Elaine, le timide Arthur, l'elfe Galahad et Pan le faune ne sont pas vraiment rassurés lorsqu'ils effectuent quelques pas à l'intérieur de la cavité. Ils paniquent tous et fuient aussi sec lorsqu'ils tombent nez à nez sur un homme dont le visage est caché par une capuche et qui se trouve devant une wyverne ! De retour dans leur village, les adolescents parlent de ce qu'ils ont vu, ou cru voir, à leurs parents mais ceux-ci n'y prêtent pas attention. La nuit venue, alors que tout le monde dort, une légion romaine met le feu au village, fait des prisonniers et tue à foison. Elaine est capturée tandis que ses amis sont cachés. Peu après, alors qu'ils pensent être en sécurité, Arthur, Galahad et Pan sortent mais des soldats étaient restés pour massacrer les derniers survivants. Alors que les enfants s'apprêtent à mourir, l'homme qui se trouvait dans la grotte les sauve et élimine les romains. Souhaitant par-dessus tout faire libérer Elaine, Arthur demande à celui qui a été nommé Finn par les romains de l'entraîner au combat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bestiarius a débuté de la meilleure des manières. Avec un premier album introduisant un univers à mi-chemin entre le récit historique (la Rome antique) et le fantastique (les différents créatures), le mangaka Masasumi Kakizaki est parvenu à nous transporter dans une époque dure et impitoyable. Dans ce second tome, nous faisons la connaissance d'une bande de copains. On retrouve deux humains, Arthur et Elaine, un elfe, Galahad, et le faune Pan. Très unis, leurs chemins vont se séparer lorsque leur village sera rasé par une légion romaine et qu'Elaine sera emmenée à Rome. Cette fois-ci, l'auteur ne consacre son album qu'à ses seuls personnages. Nous voyons Arthur et ses amis s'entraîner durement et suivre les consignes de Finn et de Durandal. L'histoire est toujours aussi bien pensée, alternant les moments épiques avec d'autres plus calmes et propices à la réflexion et aux sentiments. En plus, Masasumi Kakizaki reste un dessinateur effrayant de régularité. Son trait est d'une précision incroyable et chaque case bénéfice d'un véritable soin. Les monstres que l'on croise au gré des pages sont eux aussi parfaitement conçus et participent à la réussite de l'ensemble. Bestiarius s'installe donc comme une série à suivre et pas comme un coup d'épée dans l'eau. À ne pas rater !