L'histoire :
Alors qu’il s’apprêtait à perdre le match, Ryuga décide de vouer totalement son âme à sa toupie L-Drago et son pouvoir s’accroît ainsi soudain de manière phénoménale. Il lance alors la toupie sur Gingka afin de le réduire à néant lui et Pegasus, mais les amis du blader interviennent et toutes leurs toupies réunies parviennent à repousser L-Drago. Puis, ces derniers et tous les autres bladers présents dans les tribunes encouragent Gingka de tout leur cœur, leur toupie à la main, et l’esprit de chacune d’elles s’envole alors pour rejoindre et grossir celui de Pegasus. Ainsi, à l’inverse de L-Drago qui devient plus puissante en combattant ses adversaires, Pegasus tire sa force du cœur de ses amis, et elle se met donc à évoluer pour devenir Galaxy Pegasus. Grâce à sa nouvelle toupie, Gingka va pouvoir tenir tête à Ryuga...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mettant en scène la fin sans surprise de la « première saison » de la série, la partie Metal Fusion, ce cinquième tome enchaîne ensuite directement sur la suite avec les premiers chapitres de la partie Metal masters. En réalité, rien ne change : le héros reste le même, sauf qu’il va maintenant partir à la conquête du monde dans le tournoi international de beyblade par équipe de deux, afin d’affronter les meilleurs duos de bladers de chaque pays au lieu de simplement rester au Japon. Mais pour commencer, il va d’abord devoir affronter ses compatriotes afin d’obtenir une des deux places de l’équipe du Japon. Manque de pot, le second membre de l’équipe qui va être sélectionné est un blader itinérant qui n’était pas là pour le précédent tournoi et se sent spolié par Gingka : c’est lui qui aurait dû vaincre Ryuga lors du tournoi précédent ! Du coup, leur duo commence sur de mauvaises bases, et tous deux vont même jusqu’à s’affronter en duel. Ce renouvellement de la série qui n’en est pas vraiment un (avouons-le) apporte tout de même un peu d’originalité par rapport à la partie précédente : nouveaux décors, adversaires « personnalisés » en fonction du pays (à gros coups de stéréotypes), et combats en deux contre deux. Les amateurs de la série apprécieront, les autres n’y verront qu’une rallonge des plus classiques. Entre la nouvelle évolution de la toupie Pegasus qui donne plusieurs fois l’occasion au mangaka de dessiner un Pégase pour agrémenter les planches, et surtout les décors des pays visités (cette fois, la Chine, et donc forcément l’arène de combat se trouve sur la grande muraille) et les tenues des participants des autres équipes (oui : il n’y a qu’au Japon qu’on se fringue correctement, les autres ont tous des tenues un peu « typiques »), le constat graphique reste moyen mais suffisant et apporte là encore son lot de petites nouveautés. En résumé, tout change mais rien ne change : les fans seront peut-être ravis mais les autres passeront leur chemin.