L'histoire :
Le premier tour du championnat du monde de beyblade a mis l’équipe japonaise constituée de Gingka et Masamune face à la sélection chinoise. Le premier membre de cette dernière, Chiyun, vient de perdre le premier match qui l’opposait à Masamune, et son coéquipier Dashan le frappe lorsqu’il quitte l’arène de combat pour lui laisser la place. Ce dernier est le plus puissant de la ligue chinoise et ne tolère pas l’échec. Pour le second match, Dashan va donc affronter Masamune, tandis que Gingka de son côté tend la main à Chiyun pour l’aider à se relever et le féliciter pour son combat. Masamune est sûr de lui après sa première victoire, mais il va rapidement déchanter : la toupie Rock Zurafa de Dashan possède un axe de rotation flexible qui se déforme sous les chocs ! La première attaque de Masamune avec Ray Striker est donc immédiatement renvoyée contre la toupie du japonais, qui se retrouve alors éjectée du stadium. Désormais, il ne reste plus que Gingka pour faire ravaler son orgueil à Dashan. Mais comment va-t-il s’y prendre ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les combats s’enchaînent dans ce sixième volet où l’on voit l’équipe japonaise composée de Gingka et de son nouvel ami Masamune affronter tour à tour celle de Chine, puis d’Europe. Le dernier quart est quant à lui consacré à un épisode hors-série qui se situe dans l’histoire du film de Beyblade (qui sortira bientôt en DVD en France). Dans cette partie, une nouvelle toupie magique surpuissante fait son apparition et sert aux descendants du peuple de l’Atlantide à tenter de recréer leur civilisation disparue, mais au prix de l’humanité actuelle. Sachant qu’il ne s’agit que d’un bonus censé donner envie de voir le film, il ne s’agit bien évidemment pas d’une histoire complète et, qui plus est, celle-ci est développée très, très rapidement. En ce qui concerne l’histoire régulière, les combats ont le mérite de présenter des toupies aux caractéristiques un peu originales. Du coup, les stratégies de combats utilisées par les adversaires comme par les héros vont se montrer elles-aussi un peu différentes de d’habitude (mais pas trop tout de même). Par contre, les ennemis rencontrés par les héros, leur histoire personnelle ainsi que le déroulement des événements sont des stéréotypes déjà vus des tas de fois. Le pire est l’adversaire européen qui est presque la copie conforme d’un des personnages de la série Yu-Gi-Oh : fils héritier d’un riche conglomérat, champion reconnu du jeu à la mode, personnalité de gagnant qui refuse à tout prix la 2nde place, petit frère dépassé par les événements... Tout comme pour l’adversaire chinois, le protagoniste européen ne montre aucune subtilité non plus dans ses motivations ou son caractère, sans compter que tous les ennemis des héros dans ce tournoi changent instantanément d’avis et « voient la vérité » au moment où Gingka les bat et leur explique pourquoi ils étaient dans l’erreur. En résumé, si les plus jeunes apprécieront peut-être tout de même les combats de toupies, on ne peut pas dire que le scénario soit très original ou très creusé. A réserver aux plus petits donc.
