L'histoire :
Fujii a fusionné avec Hosa et affronte maintenant l’autre biorg hunter, n°8. Mais Fujii ne comprend pas toutes les instructions que Hosa lui souffle dans sa tête, aussi ce dernier prend le contrôle du corps de Fujii afin d’éviter que n°8 ne le découpe en morceaux avec ses sabres laser. Voyant que Fujii est désormais devenu un biorg spécialisé dans le combat grâce à sa fusion, n°8 décide d’employer les grands moyens et fait venir à lui une unité mobile ressemblant à un cheval mécanique. Fujii est prêt à continuer l’affrontement, mais Kiwa arrive à ce moment-là, à moitié transformée en moto, et attrape son ami avant de s’enfuir à toutes roues. Elle les emmène au commissariat du district mais n’y trouve personne, car le bombardement quotidien d’un gigantesque monstre, un crash buggler (un humain dont la fusion a dégénéré), va bientôt commencer. Cela n’arrête pas le biorg hunter qui les rejoint sur son cheval ailé en passant au travers des tirs d’obus et prend ensuite le contrôle du monstre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un peu moins dans la présentation des protagonistes et des concepts de l’histoire, ce second volet fait beaucoup plus de place à l’action. Malheureusement, la vulgarité gratuite aussi est en augmentation, à base de remarques et de blagues graveleuses dont on se serait bien passé tant elles cassent l’ambiance, ou de scènes de fan-service tout aussi ridicules que dans le premier volet. Pour le reste, entre deux affrontements, le scénario se déploie un peu tout en faisant toujours la part belle aux relations et sentiments des protagonistes. Plus que d’action ou de fantastique, c’est donc d’histoires d’amour dont il est surtout question, le reste n’étant finalement qu’un contexte servant à rendre ces dernières un peu plus originales. Là-dessus, Otaro Maijo réussit mieux son coup que sur le reste qui est un peu trop tarabiscoté. Pour autant, en dehors de quelques scènes rendues pénibles par une surcharge de détails inutiles, le second volet se laisse lire un peu plus facilement que son prédécesseur, probablement grâce à la grosse dose d’action et le fait que les personnages évoquent plus franchement leurs sentiments et discutent plus entre eux. Aux dessins, le mangaka fournit des planches très travaillées et au rendu impeccable, comme d’habitude. De la mise en scène aux vêtements des personnages, tout y fait l’objet d’un soin particulier. Le scénario avance donc un peu, la tension augmente et de nouvelles questions surgissent, tandis que le cliffhanger final clôt ce volet sur une note inquiétante ; cette fois, Biorg trinity convainc donc un peu plus et on attend de voir si le prochain tome continuera dans la même direction.