L'histoire :
Fujii est ramené par Kiwa après son combat. Le jeune homme est épuisé et part en direction des toilettes, sentant bien qu’il va bientôt s’endormir. Il n’a pas le temps d’y arriver qu’il s’écroule, heureusement dans les bras de Kiwa qui l’avait suivi. Elle le veille dans un coin lorsque Fumi les rejoint. Ce que cette dernière découvre alors n’est pas le visage de Fujii mais celui de Hosa, qui réapparait à cause de l’épuisement du garçon. Même si Fujii reprend son visage lorsqu’il revient à lui, Fumi est heureuse d’avoir enfin retrouvé Hosa. Tandis qu’elle les accompagne sur le chemin du retour, Fujii se remémore la proposition que vient de leur faire Ouranos de les recruter dans son équipe : l’affronter et mourir ou bien le rejoindre et permettre à Hosa de retrouver son corps. Si ce dernier ne fait pas confiance à Ouranos et refuse d’emblée, Fujii se demande pourquoi il n’accepterait pas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours aussi confus, étrange et pas toujours très explicite, le récit fait tout de même cette fois quelques pas en avant et nous éclaire sur quelques points tout en amenant de nouvelles interrogations. On comprend un peu mieux quelles sont les véritables forces en présence ainsi qu’une partie du background et ce que représentent réellement Fumi et Ouranos. Pour autant, le déroulement des événements, saccadé, plein de coupures, sauts en avant puis flash-back, n’aide pas vraiment à bien s’y retrouver. Les dialogues, pas toujours clairs, ne sont pas non plus l’un des points fort de la série. En dehors de la fin du volume où Fujii commence à s’entraîner, tout cela prend cette fois la place de l’action, cet opus étant donc plutôt dédié aux explications, aux nouvelles rencontres et aux évolutions des relations entre les protagonistes. Au moins, les choses bougent, et aux dessins Oh Great peut déployer toute son ingéniosité pour rendre l’étrangeté omniprésente. Ses planches sont extrêmement travaillées, mais parfois elles aussi un peu « too much ». Au final, c’est un volume mi-figue mi-raisin qu’il nous est donné de lire ici, qui n’est ni plus ni moins convainsant que le reste de la série, qui tarde toujours à véritablement décoller.