L'histoire :
Le Black Lagoon étant en cale sèche, Revy et Rock sont partis faire des courses en ville, mais la jeune femme a finalement décidé d’aller traîner à l’église de la violence pour rester au frais. Pas de chance, la climatisation est en panne ! Tandis que Revy et la sœur Eda sirotent tranquillement de l’alcool dans la chapelle, une jeune femme vient frapper à la porte et demande asile. Evidemment, Eda l’envoie sur les roses, mais ses poursuivants arrivent et entament la discussion en tirant une balle dans la porte, près de la tête d’Eda. Il n’en faut pas plus : Eda et Revy se mettent à canarder tout ce petit monde, bientôt rejointes par le nouveau curé et la mère supérieure. Une fois les assaillants repoussés, la jeune femme explique qu’elle était en train de fabriquer de la fausse monnaie mais que ses clients impatients sont venus lui mettre la pression en flinguant l’un des techniciens de son équipe. Malheureusement, ils ont alors tué le seul homme capable de finir le travail et la jeune femme n’a pas eu d’autre choix que de s’enfuir. Pour assurer sa sécurité, la faussaire propose alors aux sœurs et à Revy 30 000 dollars mais ce sont plutôt les plaques de fabrication de la fausse monnaie qui les intéressent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce sixième tome reprend l’histoire à l’endroit où elle s’était arrêtée en France dans la précédente édition et les fans de la série seront donc contents de se mettre du contenu inédit sous la dent. La première partie raconte l’affrontement entre Revy, Eda et Rock contre une palette de tueurs engagés (dont la chinoise Shenhua) pour ramener la faussaire qu’ils protègent, avec au programme : combats à la tronçonneuse, au lance-flammes, au lance-grenades... Les principaux tueurs ont donc des styles et des armes originaux, les combats sont également très travaillés, mais pourtant cette partie n’est pas la plus appréciable (et ce, malgré une ambiance bien délire et quelques gags sympathiques). Les graphismes sont en effet très recherchés et donnent en permanence un style surboosté faisant concurrence aux films de gunfight avec des plans très compliqués et des planches très construites, mais finalement cela nuit à la lecture qui s’avère souvent difficile. Certains passages sont même à la limite d’être compréhensibles, lorsqu’ils ne sont pas tout simplement embrouillés (ou alors l’auteur a fait des erreurs de raccord). La seconde partie de ce tome fera par contre plaisir à tous les fans de la soubrette de la mort qui voit ici son grand retour dans la série. Pour l’instant, il ne s’agit que de l’introduction mais on s’en régale déjà... Le constat final est donc un tome moyen mais on reporte nos espoirs sur le prochain volume.