L'histoire :
Après avoir découvert que Mariya, la petite amie de Yôsuke, est en fait mariée, Mimi s’empresse d’aller voir le garçon pour avoir des explications : elle souhaite que le jeune homme se confie à elle comme elle-même lui a avoué ce qu’il s’était passé avec le professeur. Yôsuke accepte et lui raconte qu’il a rencontré Mariya il y a deux ans de cela alors qu’il était en proie à un profond ennui général. Mariya lui a proposé de travailler à sa boutique et il se sentait exceptionnel à ses côtés. Un jour, en comprenant que Mariya n’était pas heureuse en ménage, il a vu là une opportunité et s’est montré entreprenant jusqu’à sortir avec elle. Aujourd’hui, Yôsuke sait bien que leur relation ne devrait pas avoir lieu mais il perd toute raison au contact de Mariya. Le garçon semble complètement perdu... Un peu après, Mimi en parle à Hikari qui décide de convaincre Mariya de rompre avec Yôsuke...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on l’avait deviné dans le volume précédent, c’est Yôsuke qui est la vedette de toute la première partie de ce volume. Mimi découvre en effet la nature de sa relation avec Mariya, la patronne de la boutique de bijoux, qui est plus âgée que lui et surtout mariée. L’amitié qui lie Yôsuke à Mimi, Hikari et Sumire va pousser ces trois-là à prendre des décisions importantes pour le garçon mais, au-delà de l’inquiétude et de la force de leur sentiments, c’est l’histoire d’adultère en elle-même qui nous captive. On découvre des portraits tristes de personnages qui se sentent seuls et se lancent dans un amour voué à l’échec : on ne peut qu’être touché par la sensibilité du récit, et les sentiments qui s’en dégagent ne manquent pas de nous émouvoir. Quant à la deuxième partie, elle se refocalise sur Mimi : celle-ci est très heureuse avec Hikari mais réalise qu’elle n’a aucun projet d’avenir et que la voie qu’elle pourrait choisir l’éloignera probablement de son petit ami. Le bonheur n’est donc pas longtemps sur le devant de la scène mais les ennuis qui se profilent apportent un peu plus de profondeur aux jeunes gens qui sont concernés par l’avenir. Cette partie-là est certes moins palpitante mais reste tout de même très divertissante et nous fait passer un bon moment. Au final, cette quatrième vague est assez agitée et on se laisse aisément emporter par le raz-de-marée.