L'histoire :
- Au lieu de patrouiller, Chopperman et Zoro Killer partent jouer avec les animaux de la forêts des zanimaux zarbis. Mais, sur place, la forêt semble déserte. Soudain, Zoro est attaqué : des flèches surgissent des fourrés. Il les évite sans mal avant que Gaimonkey, le maître des zanimaux, ne sorte de sa cachette. En fait, il croyait que c’était le braconnier qui est venu l’autre jour et a blessé l’un des zanimaux. Le malfrat campe depuis au sommet d’une vieille souche géante, seul endroit où pousse le champignon capable de soigner les zanimaux. Chopperman et Zoro décident de prendre l’affaire en main...
- Le maléfique docteur Usadabada déprime à cause des différentes défaites qu’il a subies dernièrement face à Chopperman. Il décide d’envoyer Sanjirops s’en prendre à ce dernier. Seulement, le seul moyen de motiver Sanjirops est de lui faire croire que de superbes jeunes filles l’attendent sur la plage de l’île de Chopperman. Une fois arrivé, Sanjirops est déçu de ne pas trouver les demoiselles promises et déchaîne sa colère sur Zoro. Pourtant, Sanjirops va bientôt apercevoir Namifa et en tomber amoureux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Destiné aux enfants, Chopperman propose des histoires simples et loufoques dans un univers issu de celui de One Piece mais néanmoins complétement remanié. Ainsi, si l’on retrouve la plupart des protagonistes principaux de la série en question, leur rôle est pourtant totalement différent, et l’histoire n’a même plus rien à voir. Le premier opus avait su se montrer sympathique, mais ce second volet déçoit par contre un peu. Son principal défaut : se montrer répétitif. Le premier tome souffrait déjà un peu de cela, mais il allégeait en proposant pour le reste quelque chose de plutôt amusant. Ici, l’humour est moins efficace (pas moins présent pourtant), et c’est toute la première moitié du volume qui déçoit donc un peu. La dernière partie propose quant à elle quelque chose d’un peu différent cette fois puisque Chopperman et Zoro vont directement sur l’île du maléfique Usodabada au lieu d’attendre qu’il ne revienne les embêter. Il faut dire qu’il a enlevé Namifa... On regrettera aussi une énorme faute d’adaptation lorsque le mot « cultivations » est utilisé à la place de « cultures ». Globalement, ce second volet pourra donc encore amuser les plus jeunes (les vraiment petits), mais les autres risquent fort de s’ennuyer à la lecture.