parution 29 avril 2010  éditeur Kazé manga  collection Shônen UP
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Science - fiction / Shônen

Cloth road T1

Fergus, programmeur-couturier, créé des armes-vêtements pour des combats de mannequins. Pour sauver son maître mourrant, il se lance dans un combat désespéré à l'aide de sa jumelle inexpérimentée. Des idées originales mais qui ne mènent à rien.


 Cloth road  T1, manga chez Kazé manga de Kurata, Okama
  • Notre note Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©CLOTH ROAD © 2003 by Hideyuki Kurata, okama / SHUEISHA Inc. édition 2010

L'histoire :

Dans la grande ville de Colonet, Fergus est un programmeur-couturier. Dans ce futur proche, les câbles informatiques sont devenus aussi fins que des fils et les processeurs de l’étoffe ; grâce à la nanotechnologie, les vêtements sont devenus des ordinateurs. Cette technologie a fait fusionner les fabricants d’ordinateurs avec ceux de prêt-à-porter et les sept plus grandes marques dirigent maintenant le monde. Les designers comme Fergus doivent fabriquer des vêtements capables de s’adapter aux désirs des utilisateurs, comme par exemple de changer de forme. Dans les bas-fonds de la ville, les talents s’affrontent dans des combats clandestins : designers et modèles utilisent des vêtements pour se battre. Fergus est employé par Hayabusa, un mannequin sur le déclin. Bedonnant, ce dernier gagne surtout grâce aux reprogrammations en direct de ses vêtements par Fergus, mais il trouve que le jeune homme fait passer l’efficacité avant le style et refuse de le payer correctement. Le soir, en rentrant à l’atelier de son maître Gustave, Fergus désespère de sortir un jour de sa vie de misère : amoureux de Perline, une ancienne mannequin devenue prostituée, son maître est une loque alcoolique, le mannequin pour qui il travail est un nul et le maltraite... Aussi, lorsque Hayabusa se fait pratiquement tuer par un adversaire quelques temps plus tard, Fergus se rend compte du niveau d’un vrai mannequin et démissionne. En rentrant chez lui, il découvre que son maître a été hospitalisé car il va bientôt mourir faute d’argent pour payer des soins. Mais Fergus tombe alors sur Jennifer qu’on lui dit être sa sœur jumelle, séparée de lui à sa naissance, et tous deux décident alors d’utiliser les économies de la jeune fille pour participer à un combat clandestin qui pourra payer les frais d’opération. Mais Jennifer ne connaît rien au mannequinat et son adversaire est celui qui a pratiquement tué Hayabusa...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Voilà typiquement le genre de série qui pourrait donner quelque chose de vraiment pas mal mais qui au final rate le coche et sombre dans le médiocre. Il y a en effet quelques bonnes idées mais elles ne sont pas encore bien exploitées, d’autant plus qu’on ne voit pas vraiment où le scénariste veux en venir tant la série s’éparpille dans tous les sens : combats, mystère des origines de Fergus et Jennifer, lutte contre les puissantes corporations qui dirigent le monde... Le scénario n’est pas le seul à être inégal car les dessins sont du même acabit : parfois intéressant, parfois bâclé et difficile à comprendre, le trait du mangaka a fait quelques progrès depuis Cat’s World (Soleil) mais n’est toujours pas assez clair. Le tramage est parfois inexistant sur des planches entières, et lorsqu’il est présent, n’est pas toujours très agréable à l’œil. Le style global est en lui-même particulier et ne remportera pas tous les suffrages, d’autant que le mangaka a de sérieux problèmes avec les perspectives et les plans éloignés, même si son sens du cadrage est souvent intéressant. Que ce soit au niveau de l’histoire ou des graphismes, l’ambiance est sombre, glauque et violente (découpage de mannequin en rondelles, des protagonistes drogués, prostitués et/ou alcooliques, etc.), et réserve donc ce titre aux plus âgés, comme le montre d’ailleurs son classement dans la collection « Shônen Up » de l’éditeur. Malgré le concept original des vêtements-ordinateurs polymorphiques, le scénario ne va pour l’instant pas très loin et n’est pas non plus des plus crédibles (par exemple avec le coup de la jeune fille qui ignore tout des techniques de combats et qui arrive à vaincre un mannequin puissant avec une ruse à deux balles), sans compter que les événements arrivent souvent comme des cheveux sur la soupe et que les personnages ne sont pas du tout attachants (c’est même le contraire). Ces débuts ressemblent donc à un raté ; espérons que la suite remontera le niveau et exploitera le potentiel de la série.

voir la fiche officielle ISBN 9782849658017