L'histoire :
Accompagnée de Mori, Rikka va voir Mizuki, la lycéenne qui menace l’homme, et les deux amies de cette dernière. La policière n’en revient pas quand Mizuki lui dit avoir été violée par Mori. Rika demande donc à ce dernier de rentrer chez lui et va dans une cafétéria avec les trois lycéennes pour entendre la version de Mizuki. Cette dernière explique alors dans quelles circonstances Mori l’aurait violée et ses larmes semblent si sincères que Rikka a bien du mal à ne pas pleurer elle aussi. Après leur avoir dit au revoir, Rikka appelle Itsuki mais la réception est mauvaise et l’homme n’entend que les pleurs de la jeune femme et les mots « été violée ». Il se dépêche donc d’aller la rejoindre et, une fois le malentendu dissipé, va se montrer de bon conseil. Ce qu’ils ignorent, c’est que le petit ami de Rikka, Yuki, entend parler de cette affaire et du terrible sort qui attend les lycéennes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce quatrième volume est plus sombre que les autres : viol, chantage, prostitution, agressions... Néanmoins, cela apporte plus de profondeur au récit et cela dégage un suspense terriblement prenant. En effet, les victimes ne sont pas forcément celles qu’on croit et tous ont quelque chose à cacher : du coup, on est absorbé dans l’enquête et on n’en perd pas une miette tant l’affaire est prenante (malgré quelques rebondissements un peu prévisibles tout de même). De plus, cette histoire va avoir de grosses conséquences dans la vie de Rikka et la fin du volume nous laisse sur une ambiance très triste et émouvante. Heureusement, tout n’est pas déprimant ici et la légèreté fait quelques incursions, notamment lors d’une séance de déguisement pour Rikka, Yuki et Itsuki, et une représentation sur scène qui frôle le n’importe quoi. Grâce à cela, on arrive à sourire lors de la lecture et cette alternance de gags et de moments sombres est savamment dosée. Une fois de plus, l’intrigue passe les menottes à nos yeux et c’est avec plaisir qu’on s’attarde donc sur la lecture de ce titre