L'histoire :
Au lycée, Teru et Kiyoshi sont en train de discuter de la popularité de Kurosaki auprès des profs quand M. Egawa, le prof d’anglais, les rejoint. Celui-ci aimerait s’entretenir avec Teru et la demoiselle laisse donc son ami pour aller en salle de préparation avec M. Egawa. Là, l’homme lui explique qu’il veut lui faire passer le test qu’elle a manqué car, dans sa matière, la moitié des points vient du contrôle continu. Teru refuse car elle ne trouve pas cela juste vis-à-vis de ses camarades. M. Egawa commence alors à lui reprocher son comportement et affirme que Kurosaki a une mauvaise influence sur elle. Du coup, Teru s’énerve et propose un drôle de pari : si elle n’obtient pas la meilleure note de la classe aux examens, Kurosaki devra se teindre en brun...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une première partie très portée sur l’humour et la légèreté grâce à un prof d’anglais jaloux de Kurosaki, l’intrigue repart de plus belle et une nouvelle ombre se pose sur la relation entre Teru et Kurosaki. Cela commence avec le jeune homme encapuchonné que l’on avait aperçu dans le volume précédent, avant que Mlle Mori ne refasse des siennes. Une fois encore, Teru se retrouve donc en danger à cause de Daisy et, même si la variété des situations n’est pas toujours de rigueur, le suspense est bien là. Parallèlement à cela, Kurosaki finit de tergiverser et décide d’avouer la vérité sur son identité à la demoiselle mais il va être difficile de trouver le moment idéal. La tension prend le temps de monter, que ce soit au niveau thriller ou sentimental, et il est assez difficile de ne pas être embarqué par le récit : au contraire, les émotions sont vives et on est en pleine empathie avec les personnages. On est donc une fois de plus captivé par la lecture qui nous laisse sur un rebondissement de taille qui, comme le dit si bien l’auteur, est très « Kurosaki, sois chauve ! » et on brûle d’envie de lire la suite !