L'histoire :
- Shizuka a un malaise en regardant la photo du suspect, un professeur, avec l’un des enfants de sa classe. Grâce à son œil spécial, il a ressenti une douleur fulgurante et comprend qu’il y a quelque chose d’anormal dans cette affaire. En observant les différentes photos, il remarque que plusieurs ont une composition identique, et que les enfants ont exactement la même expression dessus. De plus, c’est le même bâtiment qui se trouve en arrière-plan, et c’est là qu’on a justement retrouvé des traces des disparus. Comme la police n’a pu trouver aucune preuve qui relie directement le suspect aux disparitions d’enfants ou aux meurtres de femmes, c’est pour ça que les FSE ont décidé d’utiliser le pouvoir de l’œil de Shizuka...
- Shôta est perturbé car il vient de rêver de son ancien coéquipier, celui qu’il avait dû tuer. Avec son équipe, il se rend sur les lieux de sa nouvelle mission où des condamnés à mort ont été isolés dans un bâtiment vide. Shôta garde l’impression qu’on l’observe en permanence et se sent mal à l’aise. Lorsqu’il tombe sur les condamnés, ceux-ci sont déjà à moitié morts et l’appellent par son nom en lui demandant de les tuer au plus vite. Il est impossible qu’un condamné puisse connaître le nom d’un membre du FSE, mais Shôta n’a pas le temps de se poser des questions car les deux victimes explosent alors devant lui. Lorsqu’il reprend ses esprits, Shôta se trouve de l’autre côté du canon d’un homme avec le même regard que son ancien coéquipier. Et comme ce dernier, celui-ci est un « clown », un membre d’un organisme gouvernemental secret dont le but est de lutter contre quiconque représentant une menace contre l’état et qui n’a de compte à rendre à personne. Il semble bien que ce clown ait décidé de se venger et un piège inéluctable va se refermer sur Shôta...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 7ème tome commence par la fin de l’enquête entamée précédemment et dont la conclusion se montre inattendue, puis enchaîne sur un court chapitre « détente » avant de reprendre les choses sérieuses. L’histoire tragique de Shôta avec son ancien coéquipier refait alors surface : on découvre que ce dernier faisait partie d’un organisme gouvernemental secret appelé « les clowns » et que les membres de ce dernier ont décidé de venger sa mort en tendant un piège à Shôta. Ces hommes ayant encore plus de moyens que les FSE (façon Big Brother) et n’ayant presque aucun compte à rendre, c’est une véritable guerre des services au désavantage du FSE à laquelle on assiste. Tout au long du tome, on voit donc la descente en enfer de Shôta dont la situation devient de pire en pire, au point d’être lui-même arrêté. Comme toujours avec la série, l’ambiance est prenante et la mise en scène graphique épaule efficacement le récit. Les planches restent encore une fois des plus soignées et toujours très léchées, jouant énormément sur les contrastes très prononcés et une mise en page impactante. Encore une fois, cela se confirme : Dolls est en résumé une série dont chaque tome se montre prenant et soigné, qu’il s’agisse d’affaires mineures comme dans le précédent ou du fil principal de l’histoire comme ici.