L'histoire :
Le capitaine de l’unité 3 du FSE est avec ses hommes dans le bureau de ses supérieurs. Ces derniers ont une mission à lui confier, mais Riku commence par la refuser : le condamné à mort à éliminer est l’un de ses anciens camarades de classe ! En réalité, ils ne savaient pas que le jeune homme connaissait aussi bien le condamné, mais ils l’ont en effet choisi car il connaît les lieux où s’est réfugié le tueur et qu’il en sait plus que quiconque au FSE sur le criminel. En plus, celui-ci est un tueur en série d’enfants, ce qui termine de convaincre Riku d’accepter la mission. Dès son arrivée dans le village, Riku perd son sang-froid devant le regard des villageois qui lui rappellent les yeux pleins de haine avec lesquels ces derniers le regardaient lorsqu’il était enfant. A l’époque, son père, militaire aux yeux vairons comme lui, avait un jour perdu l’esprit et tué plusieurs villageois alors que sa femme était enceinte. Après cela, lorsque Riku naquit et que tous virent qu’il avait les mêmes yeux que son père, les villageois se mirent à le regarder comme l’enfant du démon. Quelques années plus tard, deux enfants furent retrouvés morts et les villageois accusèrent Riku d’être responsable, provoquant la mort de sa mère au passage... Aujourd’hui, le tueur s’est réfugié dans l’ancienne maison de Riku. Celui-ci n’est pas qu’un simple camarade de classe de Riku, il s’agit en réalité du seul ami que ce dernier ait eu étant enfant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Laissant de côté les événements du volet précédent qui semblaient devoir faire émerger quelque chose d’envergure derrière les enquêtes courantes, ce neuvième tome suit dans toute sa longueur une enquête de la section 3 (dont on ne verra d’ailleurs la conclusion que la prochaine fois). Pour autant, le récit n’est pas inintéressant car comme à leur habitude, les auteurs nous ont concocté un récit qui sait se montrer intriguant, à défaut d’être aussi intense qu’auparavant. Comme souvent, on plonge dans l’enquête tandis qu’on en découvre plus sur le background de l’un des membres du FSE. Certes, cette enquête et le passé de Riku s’entremêlent peut-être un peu trop et de manière spécifique pour que cela passe tout seul, mais au final le récit sait faire oublier ces défauts. Graphiquement, c’est comme toujours du beau boulot, même si les planches sont peut-être un peu moins impactantes que dans certaines enquêtes précédentes. Pas le meilleur album de la série donc, mais divertissant quand même.