L'histoire :
Trois heures après la première secousse du « séisme de grande ampleur » qui a eu lieu dans la sous-préfecture de Tokyo, les dégâts sont considérables : de nombreux bâtiments se sont écroulés, l’autoroute périphérique s’est affaissée, des incendies se sont déclarés un peu partout... L’équipe de la DMAT d’Arisugawa arrive dans les sous-sols et découvre avec stupéfaction qu’une nouvelle faille est apparue. Seulement, les médecins n’ont pas le temps de s’attarder sur cela : ils doivent secourir les nombreuses personnes piégées dans leur voiture ou bien gisant au sol. Non seulement il est difficile de prodiguer des soins dans de telles conditions, mais en plus le terrain est particulièrement instable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le tremblement de terre de grande ampleur occupe tout ce volume, aussi bien du côté des médecins que des victimes. On découvre bien évidemment l’horreur d’une telle situation (nombres de morts et blessés, ville dévastée...), les réflexes à avoir et les dégâts occasionnés lors d’une telle catastrophe. Néanmoins, ce n’est pas cela qui est vraiment au centre du récit, ce sont les humains survivants qui nous intéressent. D’abord, il y a les victimes qui tentent de survivre, de gérer la panique et trouver un refuge. Et, surtout, les urgentistes de la DMAT qui connaissent là la situation la plus terrible qui soit : difficulté d’accès aux patients, nombre exponentiel de blessés et de morts, manque de médicaments, établissement d’un camp de soin, obligation d’abandonner des victimes pour survivre... Des cas beaucoup plus difficiles que ce qu’on a déjà pu voir donc, et c’est ce qui rend la lecture d’autant plus intéressante et enrichissante : on apprend des choses, on vit au même rythme que les personnages et on ressent pleinement la tension. Un traitement de choc qu’on adore !