L'histoire :
Il y a un an, Yuka Maruyama fut victime d’un accident de voiture avec son mari et son fils. Lorsque la DMAT arriva sur les lieux, la jeune femme supplia le médecin de s’occuper de son fils en premier mais l’homme n’écouta pas sa demande. Yuka eu la vie sauve mais perdit son mari et son fils, ce qui la plongea dans une grosse dépression. De peur qu’elle n’attente à sa vie, les médecins l’intégrèrent dans une unité psychologique. Depuis, Yuka n’est jamais sorti de l’hôpital alors même que les soignants l’y encouragent. Aujourd’hui, Yuka a finalement décidé d’accompagner sa mère à l’extérieur. Hélas, elle n’est dans le hall que depuis quelques secondes lorsqu’un terrible séisme se produit. Yuka assiste impuissante au décès de sa mère. En état de choc, elle sort de l’hôpital et murmure les noms de ses défunts mari et fils qu’elle compte rejoindre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour clôturer la fin de cet arc scénaristique, le récit ne lésine pas sur les moyens pour nous proposer des cas particulièrement émouvants. D’abord, on retrouve Yuka Maruyama dont on avait suivi le terrible accident de voiture. La jeune femme ne s’en est jamais remise et le terrible séisme va être l’occasion pour elle de se confronter de nouveau à une catastrophe. Son portrait est bien évidemment émouvant et nous donne les larmes aux yeux. Mais ce n’est rien comparé à la patiente suivante, la plus importante pour Hibiki : sa sœur ! Cette dernière est grièvement blessée et, rapidement, on comprend que son sort est scellé. Les ficelles narratives sont un peu grosses mais suffisamment bien tissées pour que cela passe sans souci. Les sentiments sont à fleur de peau et donnent dans une justesse bouleversante : impossible de rester de marbre tant le passage est intense, cruel et difficile. Enfin, le médecin revanchard qui voulait poser une bombe se fait lui aussi soigner dans des conditions extrêmes. Puis, tout se recoupe pour un final plus chaleureux et radieux. Si on constate que ce volume est beaucoup moins verbeux, puisqu’il y a moins de problématiques liées à la médecine et d’opérations délicates, il n’en demeure pas moins le plus touchant. En effet, on se concentre sur les patients, leurs épreuves et ceux qu’ils laissent derrière eux. Les émotions sont donc au centre du scénario et transcendées par les graphismes : une pépite !
