L'histoire :
Matsurugi est enfermé dans un des deux coffres de l’incinérateur, le troisième mot de passe étant dans celui d’à côté. Le jeune homme crie à ses camarades de le laisser brûler et de récupérer le mot de passe pour s’en sortir. Cependant, Sumio et les autres ne savent pas comment faire pour le délivrer et ne veulent pas avoir à choisir entre lui et le mot de passe. A leur grande surprise, Matsurugi change de discours : il se met à les traiter d’assassins et leur dit de le délivrer sans plus attendre. Sumio s’apprête à ouvrir la porte du coffre où se trouve le garçon mais Takemaru l’en empêche en lui faisant remarquer que la peau de Matsurugi est couverte de taches noires. Takemaru et Sumio commencent à se disputer sur la démarche à suivre et c’est alors que Matsurugi commence à se disputer avec lui-même. Il explique aux autres que l’ombre prend possession de lui et qu’il a vu un humain dans cette fumée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le jeu se poursuit et reprend là où on l’avait laissé, c’est-à-dire au moment du choix crucial entre la vie d’un lycéen et un mot de passe. Si on se doute plus ou moins du dénouement de cette épreuve, on a le droit à une surprise de taille en découvrant le pouvoir de Matsurugi qui est pour le moins original. Non seulement, on fait mieux connaissance avec ce personnage, mais cela rend également l’intrigue plus intéressante car les possibilités offertes par le don du garçon sont énormes, sans oublier qu’il ne se montre pas très honnête pour des raisons que l’on apprend en fin de volume. La suite du récit s’intéresse quant à elle à un autre personnage secondaire qui a lui aussi un pouvoir stupéfiant mais qui va s’en servir à mauvais escient : le fait qu’un des joueurs fasse volontairement des coups bas et manipule les autres rajoute du suspense à l’ensemble et on se sent de fait un peu plus absorbé dans le récit. Quant aux révélations faites sur deux personnages ainsi que certains aspects du jeu, notre curiosité est là aussi titillée et le scénario prend un peu plus d’ampleur car on devine que l’enjeu est plus grand qu’escompté. Si on ajoute à tout cela des graphismes soignés, au trait fin et au rendu dynamique, on ne peut que savourer ce deuxième volume tout en attendant avec impatience la suite.