L'histoire :
Hi’ina, Takemaru et Sumio sont toujours piégés dans le labyrinthe et n’ont aucune piste pour trouver une éventuelle issus. Soudain, Sumio aperçoit quelque chose sous une commode : il se penche pour voir de quoi il s’agit et découvre alors une paire de chaussures en cuir de grande taille. A la surprise de tous, les chaussures se mettent alors toutes seules en mouvement et marchent à reculons ! Les trois jeunes gens décident de les suivre en espérant que cela les conduisent vers une issue. Au bout d’un moment, Takemaru s’effondre au sol : Sumio et Hi’ina remarquent alors que le garçon perd beaucoup de sang. Sumio enlève le manteau de Takemaru et découvre une cicatrice faite à la lame blanche : alors que la blessure date, c’est bien elle qui saigne. Furieux, Takemaru se relève et c’est à ce moment qu’un morceau de sa chair se décolle pour aller sur les chaussures, sur lesquelles s’affiche alors un compte à rebours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce volume fait aller crescendo la tension au fur et à mesure que des mots de passe sont découverts et qu’on en apprend plus sur les personnages. Cela commence avec Takemaru qui nous dévoile son sombre passé, son « prix » s’il gagne au jeu et la teneur de son pouvoir. Une fois de plus, le pouvoir mis en scène est original (surtout dans sa façon d’être utilisé) et on a de fait le droit à un déroulement inattendu des évènements. Puis, une fois que tout le groupe des joueurs est reconstitué, on a le droit à une scène d’action hautement intense et pleine de suspense, tout en apprenant un lien étrange entre les personnages, ainsi que des pistes concernant Enigma et Shigeru. La dernière partie opère quant à elle un virage lui aussi surprenant : l’identité d’Enigma est mise à jour (les indices disséminés précédemment gommant un peu l’effet de surprise, il est vrai), Shigeru fait preuve d’un pouvoir (ce qui est somme toute assez logique) et l’ultime épreuve du jeu est enfin amorcée avec de nouvelles bases. De fait, le rythme est plutôt élevé et l’intrigue ne perd pas de temps avec des fioritures : ici, on va droit au but et on ne s’ennuie pas une seconde. Le rendu est on ne peut plus efficace et on ne demande qu’une chose : la suite, et vite !