L'histoire :
Ibuki est sous le choc : la jeune fille qui a sauvé Yoichi de la noyade, après lui avoir fait du bouche à bouche, l’appelle « mon cher époux » et déclare être sa fiancée. Après une courte discussion où l’inconnue note que le jeune homme habite au dojo Ikaruga, cette dernière repart. Yoichi se réveille alors et découvre une Ibuki en colère, mais il ne sait pas pourquoi... De retour au dojo, tout le monde constate que la jeune fille fait la tête à Yoichi mais le mystère reste entier. Tandis que, tout en prenant son bain, il se demande ce qui a bien pu se passer durant le temps où il était inconscient, Yoichi sent soudain une aura hostile, juste avant que la fenêtre de la salle de bain ne vole en éclats. C’est nu qu’il fait face à l’intruse qui se présente devant lui et qui n’est autre que la jeune fille de la plage. Le reconnaissant, cette dernière se déshabille et lui propose alors de lui laver le dos avec ses seins. C’est à ce moment qu’Ibuki arrive et les trouve en fâcheuse posture...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’intrigue de ce dixième tome, entamée dans l’opus précédent, est simple : une nouvelle jeune fille apparaît et clame être la fiancée de Yoichi, au grand dam d’Ibuki qui se sent trahie. On apprend rapidement que la fiancée est en réalité une guerrière d’un énième clan martial aux traditions pour le moins particulières, dont l’une est que les femmes doivent se trouver un mari dans un clan rival tiré au hasard ! C’est le cas de cette donzelle qui s’est donc autoproclamée future femme du pauvre Yoichi qu’elle va dès lors poursuivre de ses assiduités. En parallèle, la jeune fille défit Ibuki en duel et l’enjeu est évidemment Yoichi, mais aussi le dojo Ikaruga... Le scénario se montre prévisible et qui plus est doté d’une narration hachée que ne viennent pas alléger des planches souvent surchargées et un peu trop sombres à cause d’un tramage dense et d’aplats de noirs assez nombreux. C’est par contre l’occasion de revoir quelques personnages secondaires, mais aussi d’approfondir un peu le passé des Ikaruga, notamment concernant l’absence des parents des quatre jeunes filles. Malgré des planches qu’on sent travaillées et un nouveau personnage original tant dans son caractère que dans ses motivations, ce tome laisse donc une impression de brouillon et se montre par ailleurs beaucoup moins amusant que d’habitude. Si on rajoute à cela le fait que, malgré la nouvelle fille prête à se dessaper à la moindre occasion pour charmer Yoichi, le fan-service est en net recul, on se retrouve donc avec un volet assez décevant. On espère qu’il ne s’agit là que d’un coup de mou de l’auteur et que la suite se montrera plus sympathique.