L'histoire :
Pendant que Toki se remémore son enfance, plus particulièrement sa rencontre avec Julia, Jûza parvient enfin à entrer dans le village des miracles. Après s’être fait enguirlander copieusement par une femme qu’il a tenté de tripoter, Jûza somme son sous-fifre d’aller chercher à boire et à manger. A la nuit tombée, le sous-fifre décide de s’en aller mais, en passant la tête par la fenêtre, il réalise que lui et Jûza se sont installés à plusieurs étages de hauteur. Il décide donc finalement d’attende le lendemain matin mais, malheureusement, Jûza l’a pris sur le fait et le punit en le balançant par la fenêtre. Les villageois qui assistent à son atterrissage remarquent que le sous-fifre a la marque de Zeed sous son casque : c’est un espion du brigand ! Une fois capturé, celui-ci avoue que Zeed compte donner l’assaut du village dans une semaine. Tous les villageois, ainsi que Toki, se préparent dès lors à se défendre. Ils ne savent pas qu’Amiba a rejoint la bande de Zeed et va les inciter à attaquer plus tôt que prévu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume met un peu de temps à démarrer. En effet, il faut quasiment toute la première moitié aux villageois pour préparer la ville à l’assaut et s’entraîner à se défendre. Le but est certainement de faire monter le suspense tout en nous montrant que les villageois ont repris goût à la vie à tel point qu’ils s’unissent face à l’adversité. Cependant, les auteurs s’attardent un peu trop longtemps et, si on ajoute à cela le face-à-face entre Toki et Juzâ sans réel intérêt et un Amiba qui fait presque de la figuration, on ne peut pas dire que cela soit efficace : au lieu d’être pris par la tension, l’ennui commence à montrer le bout de son nez mais cela ne dure pas longtemps car, dès le début de la deuxième moitié, la bande de Zeed passe à l’attaque. Là, on a le droit à beaucoup d’action et on voit enfin Toki passer en mode tueur, ce qui fait plaisir à voir, surtout pour ses fans. Les attaques sont variées, tout comme les modes de défense des villageois, et cela permet d’avoir un bon rythme qui dynamise l’ensemble. En dehors de quelques petits ratés sur les proportions, les dessins ne déçoivent pas et le réalisme du trait est tout à fait plaisant. L’ensemble ne manque pas de dynamisme et les décors possèdent de nombreux détails. Au final, on est un peu déçu par les longueurs en début de volume mais on n’en est encore qu’au tiers de la série et on ne doute pas que la suite sera plus prenante.