L'histoire :
Ken et Ryû, le fils de Raoh, ont lancé la révolte contre Kôketsu et arrivent dans les appartements de ce dernier. Kôketsu ne se démonte pas car il a un garde du corps plutôt impressionnant : celui-ci fait deux fois la taille de Ken et a été créé de toutes pièces à coups de chirurgie et d’injections de médicaments. Ken décide de s’en occuper et envoie Ryû à la poursuite de Kôketsu. L’enfant arrive face à lui mais le tyran les enferme alors sous un dôme capable de servir de bunker qui surgit du sol. Ryû attaque le premier et réussit à planter sa dague dans la jambe de Kôketsu mais cela ne suffit pas : l’homme se saisit d’une arbalète et transperce l’épaule du garçon. Heureusement, Ken abat alors le bunker avec la tête du garde du corps et empêche Kôketsu d’achever Ryû. Le tyran donne alors des médicaments à son monstre et celui-ci se relève, encore plus fort et prêt à reprendre le combat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on le craignait, cette nouvelle partie du scénario ne tient guère ses promesses et montre encore une fois toutes les limites de l’imagination du scénariste. Pour commencer, on assiste à la fin de la révolte du peuple contre Kôketsu avec l’affrontement final du tyran contre Ken et Ryû. Cette partie donne dans le grand-guignol avec une sorte de monstre de Frankenstein ridicule, sous drogue et kitch à mort, et qui n’arrive même pas à donner le moindre fil à retordre à Ken. Qui plus est, ces chapitres font montre d’incohérences scénaristiques, ce qui n’aide vraiment pas. La seconde partie du volume laisse place à une nouvelle histoire dans un nouveau pays et apporte un peu de nouveauté mais en utilisant malheureusement les mêmes ressorts scénaristiques que d’habitude. D’ailleurs, cette partie met également en scène des méchants copier-collés de ceux qu’on a déjà rencontrés mille fois auparavant dans la série, et là encore les combats n’ont aucun intérêt et ne présentent aucun challenge. En plus, l’apprentissage de Ryû semble inexistant, l’enfant passant seulement son temps à observer Ken sans jamais apprendre la moindre technique. Pour parachever le tout, l’ensemble est doté de quelques fautes d’orthographe et de certains mots utilisés de manière discutable. Tous ces éléments réunis confirment que le scénariste ne fait que rallonger sa série sans grande inspiration et massacre de plus en plus le titre. Vivement que la torture s’arrête...