L'histoire :
Ken ne comprend pas pourquoi il ne parvient pas à battre Raoh qui lui explique alors qu’il n’y a qu’une seule chose qu’il craint et qu’il s’agit de l’art de Toki. Ce dernier, aidé de Mamiya, se rend tant bien que mal au village où s’affrontent les deux frères. Toki est convaincu qu’il est trop tôt pour que Ken affronte Raoh et qu’un duel maintenant ne pourrait que conduire à leur anéantissement mutuel. Tandis qu’un sbire de Raoh se dresse face à Toki pour le ralentir, Raoh décide de tuer Ken tant qu’il en est encore temps et fonce vers lui. Rei intervient pour sauver Ken de justesse et tenter de le convaincre de cesser le combat. Ken refuse mais Toki arrive à ce moment...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enfin, l’heure d’affronter le terrible, cruel et sanguinaire Raoh a sonné ! Face à lui, Ken, Rei et Toki qui se relaient pour le défaire. Présenté comme cela, on s’attend à voir un combat ultime et un déferlement de violence et de tension comme jamais... Hélas, ce n’est pas le cas car les duels qui s’enchaînent manquent d’intensité et se terminent trop rapidement, si tant est qu’on puisse parler de dénouement tant les choses ne trouvent pas de réelle issue et sont en fait remises à plus tard. Pour meubler, le récit s’attarde sur un nouveau méchant, un nouvel adversaire de l’école du Nanto qui aurait précédemment traumatisé Mamiya au point de lui faire renoncer à sa condition féminine. En dehors de son look totalement glam rock des années 70, le nouveau venu (Yuda), se montre aussi fourbe et vil que les brigands habituels et ne se montre donc pas très original. De plus, ce long passage n’apporte pas grand-chose à l’histoire principale. En fait, les principaux changements sont la nouvelle couleur de cheveux de Rei et la découverte de l’existence de quatre autres grands maîtres du Nanto pour faire de nouvelles pistes scénaristiques. Globalement, on est déçu par ce volume qui ne tient pas ses promesses. Espérons que la suite rattrape ce faux-pas.
