L'histoire :
Taïga est enfant quand il tombe amoureux d’Anna, la voisine qui emménage dans une église. Malheureusement, sa grand-mère était une prêtresse taoïste et elle ne supporte pas l’idée que des catholiques habitent à côté. Il en va de même pour le père d’Anna, si bien que les deux enfants ont l’interdiction formelle de se voir. Six ans plus tard, Taïga est au lycée. Il voit Anna tous les jours en sortant de chez lui le matin mais les deux jeunes gens ne se parlent pas. Aujourd’hui, après les cours, Taïga va méditer sur les berges et il surprend Anna en train de commencer un rituel de magie noire. Anna est obligée de s’interrompre et propose à Taïga de venir chez elle. Toujours amoureux, le jeune homme accepte. Hélas, Anna souhaite en réalité se servir de lui comme sacrifice lors d’un rituel pour ramener Marie-Thérèse Charlotte de France, la fille de Marie-Antoinette. Pire encore : la foudre s’abat subitement sur Taïga qui se retrouve alors dans le corps de Marie-Thérèse. Et, quand la princesse a faim, il retrouve son corps mais n’en a pas le contrôle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Beelzebub était déjà un titre barré, aussi on n’est pas étonné de voir Ryuhei Tamura débarquer avec une nouvelle histoire amusante. Cela commence comme une romance avec un jeune homme qui s’éprend de sa voisine, mais bien vite les choses dégénèrent : Taïga prend possession malgré lui du corps de Marie-Thérèse Charlotte de France, la fille de Marie-Antoinette, sauf quand il a faim où la situation s’inverse... Et, bien sûr, il souhaite toujours séduire la belle Anna ! Du n’importe quoi, c’est indéniable, mais cela passe pourtant bien. Le sens de l’humour occupe toutes les pages, les gags s’enchainent avec un peu d’action et d’amour, et l’intrigue suit une ligne conductrice qui tient finalement bien la route. Les personnages sont également un peu barrés et acceptent très facilement les choses, ce qui rend le récit assez immersif. En outre, le côté « possession de corps » est exploité à fond car le personnage principal ne retrouve jamais complètement le contrôle de son corps : c’est assez original et bien exploité. Le scénario est emballant et, graphiquement, on reconnaît automatiquement le trait de Ryuhei Tamura (il y a même une vanne à ce sujet !). En tout cas, voilà un titre qui commence bien son envoutement !