L'histoire :
Kazu n’a plus de parents et est donc hébergé chez son oncle et sa tante. Seulement, ceux-ci ont des difficultés financières, l’homme n’arrivant pas à trouver du travail. Un jour, alors qu’il se fait une fois de plus refuser par téléphone un emploi - et ce malgré ses supplications - l’oncle de Kazu s’énerve furieusement contre le jeune homme qu’il accuse de faire trop de bruit en mangeant. Il fait alors valser le garçon contre un mur avant de le tabasser. Une fois la correction terminée, la tante du jeune homme se met à ranger en se plaignant du bazar occasionné. Quelques années plus tard, Kazu a quitté sa famille et est devenu sans domicile fixe, se contentant de petits boulots et dormant dans des cyber cafés où l’on peut réserver une cabine pour la nuit. Du fait de sa marginalisation, c’est par mail que Kazu apprend qu’il doit recevoir l’ikigami. Un peu plus tard, il rencontre donc Fujimoto dans un parc et ce dernier lui remet en main propre l’ikigami. Ne sachant pas quoi faire dans un premier temps à part manger, Kazu décide d’utiliser son préavis pour se venger de la vie que lui ont infligé sa tante et son oncle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si votre famille ne vous a pas fait de cadeau et que la vie vous déçoit, que seriez-vous prêt à faire pour vous venger si l’occasion se présentait à vous ? C’est la question que pose ce sixième volet en suivant deux jeunes hommes qui vont profiter de leur ikigami pour faire payer les membres de leur famille : Kazu veut faire accuser son oncle et sa tante de traîtrise, et Tomonori va carrément dévoiler son côté dégénéré en prenant Fujimoto en otage ! Dans les deux cas, on découvre quelqu’un déçu par la vie et en manque d’amour, mais ce sont surtout les dérives de la loi de la prospérité nationale qui sont mises en avant : on découvre qu’il existe un trafic de copies illégales du fameux préavis, la police bride la presse pour ne pas dévoiler les mauvais comportement des condamnés... Par ailleurs, Fujimoto va enfin commencer à se méfier de sa collègue et se mettre à réfléchir sérieusement au problème de la délation et de la méfiance, mais les apparences sont trompeuses et la jeune femme nous réserve deux rebondissements surprenants. Un scénario bien ficelé allié à des graphismes toujours nickels : à quand le prochain volume ?