L'histoire :
Lorsque Yamato rentre chez lui, sa mère n’est pas à la maison. Sous la douche, le jeune homme repense à la mort d’Eko et se dit que cela a dû affecter le moral d’Ultimo. En sortant de la salle de bain, Yamato voit ce dernier habillé en robe ! Sa mère, qui est revenue, était en fait sortie acheter des vêtements mignons à Ultimo car elle a toujours voulu avoir une fille. Mal à l’aise, Yamato aide Ultimo à retirer sa robe pour qu’il se rhabille ensuite en garçon, et c’est à ce moment que Makoto, Kiyose et Akitsu entrent dans la pièce ! Devant la vision du jeune homme seulement habillé d’une serviette en train de retirer une robe à Ultimo, les trois jeunes filles le prennent pour un pervers, et se contentent de lui dire qu’il se passe quelque chose de grave et qu’elles l’attendront dehors. A l’extérieur, en plus des trois lycéennes, Yamato retrouve Musayama et monsieur Ôizumi. Ces derniers ont loué un van pour que les dôji du bien réunis puissent partir en voyage ensemble afin d’apprendre à mieux se connaitre. La destination est particulière : l’année 1974, au sortir de la guerre. Mais avant cela, il faut aller récupérer Hibari qui est dans une situation critique face à un dôji du mal...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’ouvrant sur une énième scène de quiproquo où Yamato passe encore pour un pervers avec Ultimo, le récit de ce dixième volet nous emmène ensuite dans le passé. Les dôji du bien ont en effet décidé de voyager dans le passé jusqu’en 1947, pour un séjour qui devra leur permettre d’une part de resserrer leurs liens, et d’autre part de... on ne sait pas trop en fait. Certes, ils visent le quartier où régnaient Hibari et sa pègre dans l’ambiance d’après-guerre, mais pourquoi cette époque en particulier ? Si on ne comprend pas vraiment le but du voyage dans le passé, il n’empêche que cela donne un peu de grain à moudre au scénario et permet quelques évolutions : Musayama réfléchit au concept de justice, mais surtout les dôji du mal ont voyagé eux-aussi dans le temps et sont arrivés 3 ans avant ceux du bien, ce qui fait qu’ils ont tous sacrément évolué entretemps. On regrette par contre que, comme d’habitude, tout cela se déroule trop rapidement, tant dans le nombre de pages allouées au scénario que pour les protagonistes. D’ailleurs, une phrase du héros dans ce tome résume bien ce sentiment : « J’ai l’impression que la bataille est engagée depuis déjà des lustres, mais en fait, ça fait seulement deux jours ». Changement d’époque, de décors et d’ambiance donc, mais finalement, cela ne fait aucune différence : la guerre entre le bien et le mal en est toujours au même point ou presque depuis qu’elle a commencé. La fin du volet amène par contre un retournement qu’on espère voir exploité au plus vite : un Yamato du futur vient rendre visite à celui du présent, avec au programme quelques nouvelles révélations intéressantes à travers une vision d’un moment clé du futur. Espérons que cela fasse enfin décoller le récit...