L'histoire :
Ichiya est songeur devant l’interview d’Erizaemon parue dans un magazine. L’homme dit du mal d’un jeune acteur du kabuki sans en prononcer son nom mais, pour ceux qui s’y connaissent, il est évident qu’il s’agit d’Ichiya. Ce dernier parle de cela avec son partenaire qui est venu lui rendre visite pour lui proposer de participer au gala de danse traditionnelle de son école. Le but est à la fois de profiter du talent d’Ichiya mais aussi d’annoncer en grande pompe dans l’école. Son partenaire lui laisse même le choix du rôle et de l’œuvre. Ichiya est tenté mais demande d’abord un peu de temps pour réfléchir. Quant à Kyônosuke, il est emmené par son père dans une autre école pour l’aider à gagner en expérience et en jeu. Cependant, le jeune homme déchante en apprenant qu’il s’agit de la Yonekomaya dont le maître n’est autre que le célèbre Erizaemon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les garçons mènent la danse dans ce volet puisque, à l’instar du volume précédent, le kabuki est mis en avant. En ce qui concerne Kyônosuke et Ichiya, ils intègrent chacun de leur côté une école pour améliorer leur jeu et leur façon de se tenir. Du fait des caractères opposés des jeunes hommes, on a le droit à deux intrigues distinctes en parallèle : d’un côté, Kyônosuke se montre plus enthousiaste que jamais et se rapproche d’un vieux grincheux ; de l’autre, Ichiya veut utiliser sa nouvelle école pour faire briller son nom et se venger des médisances. Dans les deux cas, on en apprend plus sur le monde du kabuki mais également sur les personnages qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour progresser. L’histoire poursuit son bonhomme de chemin, tout comme ses protagonistes, et nous tient en haleine tout du long car on brûle d’envie de voir comment va évoluer tout ce petit monde. Les scènes de kabuki sont quant à elle à chaque fois des moments de ravissement tant les personnages et leurs costumes sont de toute beauté. Dans le dernier tiers du volume, c’est Tanabe qui occupe la vedette en nous racontant son passé et son lien avec le kabuki : le personnage devient alors plus attachant à nos yeux et cela rend son parcours d’autant plus tragique. Ce onzième volet nous joue donc une histoire en trois actes et on est prêt pour le rappel.