L'histoire :
Yûga n’apprécie pas que Towako ait parlé seule à seule avec Kenjô et demande à la demoiselle de lui répéter ce qui a été dit. Seulement, celle-ci n’ose pas lui avouer la vérité et cela énerve encore plus son mari. Quelques minutes plus tard, Yûga parle avec un ami et des filles qui l’entourent, notamment Remi qui n’hésite pas à se coller à lui. Towako est d’autant plus en colère car, non seulement c’est elle qui devrait se frotter au garçon, mais en plus la jalousie de ce dernier semble hypocrite. Le lendemain, Remi remarque que Towako fait la tête à Yûga et s’interroge sur le réel lien qui les unit. Kenjô, qui passait par là, entend les réflexions de la demoiselle et décide d’en profiter. Il avoue alors à Remi que Yûga et Towako sont mariés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce sont cette fois deux personnages secondaires, Kenjô et Remi, qui vont être le moteur de l’intrigue puisqu’ils essayent de séparer les jeunes mariés. En ce qui concerne la demoiselle, celle-ci est amoureuse de Yûga et va passer à l’attaque de manière assez désespérée pour essayer de parvenir à ses fins. Cependant, on ne doute pas une seule seconde que cela ne marchera pas et ce sont plutôt les manœuvres de Kenjô qui dégagent du suspense et de la tension. L’homme ne recule en effet devant rien et assume complètement de faire des coups bas : comme sa famille a du pouvoir, le danger pèse vraiment sur la famille de Towako et on craint pour le devenir de la jeune fille. Il y a donc beaucoup de rythme et de rebondissements mais les sentiments ne sont pas mis à l’écart pour autant, bien au contraire : ce sont les émotions qui sont les vecteurs de chaque passage et la pointe d’humour qui s’y ajoute est tout à fait plaisante. La narration étant de plus assez fluide, on passe un très bon moment que la qualité des graphismes ne gâche en rien. Les personnages redoublent de charme et l’attraction s’opère sans problème. Ce troisième volume est donc efficace à tous les niveaux et on a hâte de découvrir les prochains obstacles à l’amour de Yûga et Towako.