L'histoire :
Koharu rentre de l’école sous une pluie battante. Cependant, le parapluie de la fillette ne tient pas le choc car le vent est violent et la petite doit poursuivre son chemin trempée. C’est alors qu’elle rencontre une femme pleine de compassion qui lui propose de venir se sécher chez elle. Koharu accepte et, une fois qu’elle a les cheveux secs, la femme lui prête des vêtements. En fait, la femme tient un pressing et il s’agit de vêtements abandonnés. Bien que les habits soient faits pour des garçons, Koharu insiste pour les porter. Dès qu’il faut beau, Koharu rentre à la maison et raconte cette aventure à Masamune en soulignant que la jeune femme ressemble beaucoup à sa défunt mère. Le week-end suivant, Masamune annonce à Koharu que la machine à laver est cassée et la fillette est ravie d’apporter le linge à la femme du pressing. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que Masamune a en réalité débranché la machine et que cela lui fend le cœur de voir la petite adopter aussi facilement une inconnue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’était la relation entre Masamune et Koharu qui était à l’honneur du volume précédent mais, ici, c’est la figure maternelle qui est au centre des préoccupations. En effet, la rencontre avec la femme du pressing nous montre à quel point il est important pour une fillette d’avoir une maman et ce, malgré toute l’affection du père. Puis, en abordant le thème des rencontres et du remariage, c’est l’avenir qui est envisagé avec une question cruciale : faut-il (et si oui, quand ?) se remettre avec quelqu’un pour donner une nouvelle mère à Koharu ? Abordée avec beaucoup de sensibilité, l’histoire nous livre un récit plein de pudeur et de sentiments mais également doux et mature. On est de fait envahi par les émotions et on ne peut qu’être touché par ce que vivent les personnages. De plus, les graphismes retranscrivent parfaitement l’ambiance et le côté épuré renforce la douceur de l’intrigue. Cet avant-dernier volet est donc une petite perle et il nous tarde de lire le final qui s’annonce lui aussi riche en émotions.