L'histoire :
Masamune et Koharu rentrent des courses et longent les berges quand ils aperçoivent une libellule, signe que le mois d’octobre est bien là. Cela fait penser à la fillette que son prénom est l’équivalent du nom du mois d’octobre dans le calendrier lunaire japonais. En fait, à l’époque, Masamune avait expliqué l’origine de ce mot à Yôko et c’est pourquoi la jeune femme avait alors donné ce prénom à son enfant. Cette anecdote réveille de la nostalgie dans le cœur de Masamune : le soir, pendant que Koharu va se laver, Masamune contemple des photos de Yôkô. Au bout d’un moment, il se dit qu’il ne doit pas se laisser envahir par les regrets et téléphone chez ses parents. Il aurait voulu parler à sa mère mais, en l’absence de cette dernière, c’est son père qui décroche. Celui-ci est content d’apprendre que Masamune va sortir avec une de ses collègues mais l’avertit qu’il va falloir faire des efforts...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on s’y attendait, c’est la relation entre Masamune et sa collègue, Mlle Katagiri, qui est au cœur de cet ultime volume : le jeune homme tente d’aller de l’avant pendant que la demoiselle refrène plus ou moins bien sa jalousie vis-à-vis de Yôko. En effet, le souvenir de la défunte est toujours bien présent dans la mémoire des personnages et tous vont devoir fournir des efforts pour accepter la formation du nouveau couple et le faire avancer. Certaines ficelles narratives sont un peu grosses mais, dans l’ensemble, le récit reste sensible et prend le temps de nous exposer les sentiments des personnages. Sensible, l’intrigue se montre très touchante car les personnages se débattent comme ils peuvent avec leurs sentiments et sont parfois impuissants face à certains obstacles, ce qui rend l’ensemble bouleversant. De plus, même si l’histoire avance bien, le dénouement n’est pas aussi prévisible que prévu et l’émotion qui déborde de ce volume nous emporte dans son tourbillon. Jusqu’au bout, la série se sera montrée tendre, touchante, adulte, emplie d’un message positif pour aller de l’avant et c’est la larme à l’œil que l’on referme ce dernier volet aussi prenant qu’on l’imaginait.