L'histoire :
Dans les couloirs de l’hôpital, Kazuho annonce à Yukimi que l’état de Yoite est de plus en plus préoccupant : le kira est en train de tuer son porteur à petit feu et, à ce rythme là, il n’en a plus pour très longtemps. Miharu, qui est au chevet de Yoite, contemple avec tristesse la cicatrice que son ami porte au cou : c’est comme s’il avait reçu un coup de couteau à cet endroit. Alors que Miharu s’apprête à toucher cette marque, Yoite ouvre les yeux et se redresse. Complètement en état de choc, ce dernier se met à répéter que Sora n’a jamais existé et qu’il n’est qu’une peluche vide. Heureusement, Miharu parvient à le calmer mais il finit par quitter la chambre après lui avoir dit que son attitude est révoltante. Pendant ce temps-là, Kôichi décide d’avouer à Thobari et Raimei sa véritable identité : le jeune homme est en fait un immortel, preuve en est la cicatrice de la balle qu’il a reçue en plein cœur pendant l’attaque à l’académie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après le combat à l’académie, l’action est mise de côté et fait place aux révélations. Tout d’abord, Kôichi nous avait surpris en se remettant rapidement de ses blessures, et le jeune homme nous dévoile enfin sa véritable nature, cette révélation étant pour le moins étonnante. Cela est également l’occasion d’en savoir plus sur ce qu’il s’est passé il y a dix ans : cela explique la culpabilité qui ronge Thobari et pourquoi Miharu est le porteur du Shinrabanshô. De plus, les personnages sont en proie aux tourments et chacun montre plus d’attachement aux autres ou à la vie qu’il n’y paraît, ce qui renforce leur côté sombre tout en les rendant encore plus attachants. Pourtant, malgré ce lot de révélations, il faut tout de même admettre que l’ensemble manque un peu d’action et que cela se ressent un peu. Côté graphismes, le style de l’auteur s’avère toujours aussi efficace avec une mise en scène particulièrement soignée et des personnages charismatiques. Le prochain volume devant nous révéler le passé de Yoite, on trépigne d’impatience à l’idée de le tenir entre nos mains.