L'histoire :
Shiho Hoshino est une jeune fille au caractère bien trempé et au sens de la justice affirmé. Seulement, à cause de sa façon de décocher des coups de pieds dans les roustons de ceux qui se comportent mal, la demoiselle passe aux yeux des autres pour une racaille violente. D’ailleurs, trois garçons sont impressionnés par elle et souhaitent absolument être ses disciples afin de de devenir des racailles dignes de ce nom. Shiho refuse mais doit les malmener pour s’en débarrasser. Après les cours, elle nettoie les bains de la station thermale de sa famille avant de se mettre elle-même à l’eau. Hélas, sa quiétude ne dure pas car un extraterrestre débarque dans les bains. L’inconnu, qui se présente comme Digiraoki Seko Omega, est venu détruire la planète ! Shiho s’emporte vite contre lui mais leur combat ne dure pas car un autre extraterrestre débarque pour se venger de Digiraoki avec pour arme un « joystick », un appareil capable de contrôler le corps de Digiraoki et de lui enlever sa puissance. Shiho ne tarde pas à se retrouver en possession du joystick...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et si un extraterrestre déboulait avec l’intention de détruire la planète ? Et si vous aviez une manette pour le contrôler ? Voilà ce qui arrive à l’héroïne de cette histoire. Un titre qui ne se prend pas vraiment au sérieux donc, et cela est plutôt bien réussi : on s’attache à Shiho (l’héroïne) qui distribue des coups de pied dans les parties à ceux qui sèment le mal, on s’amuse face à la loyauté des trois disciples autoproclamés de Shiho, et Digiraoki Omega (l’extraterrestre) n’est en reste avec sa combativité qui n’a d’égale que sa stupidité. Pour l’instant, on voit ces improbables personnages installer des relations tout aussi farfelues, mais il y a de l’action, des surprises et beaucoup d’humour. Le mélange est efficace, et on adhère facilement au concept qui nous fait sourire sans peine. Il n’y a certes pas de grosse intrigue mais on sent que le récit en a encore un peu sous le pied et, séduit par cette introduction, on a assez envie de lire la suite. Et n’oublions pas les dessins qui participent à rendre l’ensemble dynamique et sympathique à souhait. Ce premier volume est donc une réussite.
